Combattants de la guerre de 14-18 |
Commune de Tréziers |
DEUMIE Jules |
100eme REGIMENT D'INFANTERIE |
Jules Deumie est né en 1881 à Ornolac (Ariège)
Il appartient à une famille de Tréziers. Ses grands parents possédaient
le domaine du château de Tréziers. En ce début du 20eme siècle certains de leurs descendants
vivaient encore au village. Jules, après avoir étudié la médecine à Paris, résida en 1905 et 1910 à Tréziers avant de s'installer à Toulouse. |
Il passa devant de Conseil de Révision du canton de Chalabre en 1901. Il fut jugé bon pour le service, mais dispensé en tant qu'étudiant en médecine. |
C'est le 14 novembre 1902 qu'il rejoint le 100eme Régiment d'Infanterie de Narbonne au grade de 2eme classe. Il est mis en disponibilité le 19 septembre 1903 |
Nomme médecin auxiliaire le 11 aout 1905. Il est affecté à la portion mobile du 100eme Régiment d'infanterie. Le 16 octobre 1907 il est promu médecin aide major de 2eme classe de réserve dans la 16eme région (Montpellier). Il est affecté le 16 octobre 1911 à l'Hôpital de Campagne N°4 du groupe de Division de Réserve de Montauban. |
Campagne contre l'Allemagne du 4 aout 1914 au 31 juillet 1919 |
Il rejoint son corps le 04 aout
1914. |
AMBULANCE 4/67 |
Elle appartient à la 67eme Division d'Infanterie de Réserve de Montauban. Le Service de Santé est dirigé par Jules Rouget médecin divisionnaire |
Départ du quartier général le 10 aout 1914 à 17h41 arrivée à la gare régulatrice de Troyes le 12 aout. Débarquement à Suippes le 13 aout à 6h du matin. |
Le 7 et 9 d'avril
1915 la 67 Division essaye d'enlever la lisière Est du bois de Lamorville
dans la Meuse.
L'ambulance 4/67 est a Ambly sur Meuse. Le médecin chef hâte l'achèvement des locaux.
Il se préoccupe de trouver des granges et les aménager . Malgré une pluie
torrentielle et continuelle, malgré le mauvais état des chemins, malgré les
difficultés de toute sorte, le Groupement des Brancardiers Divisionnaires
accomplit un véritable tour de force dans ses évacuations qui ont été
rapides, et faites de nuit comme de jour Le 13 avril la 12eme Division est attaquée furieusement par les Allemands. Elle éprouve de fortes pertes. Ses ambulances étant débordées le surplus de blessés est reçu pendant quelques jours par l'Ambulance 4/67 d'Ambly sur Meuse. |
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Le 21 juillet
1915 l'ambulance 4/67 qui fonctionne de façon régulière depuis plusieurs
mois va au repos à Thillombois à huit kilomètres delà. Le 5 septembre elle quitte Villotte pour venir s'installer à Neuville en Verdunois. Les malades et blessés du 1er secteur (sous secteur sud )remis à la Belle Vallée sont évacués sur l'ambulance 4. Les deux automobiles de l'ambulance assurent les évacuations sur l'HOE du chateau du Petit Monthairon à coté de Dieue sur Meuse. |
Septembre, la construction de supports brancards à adapter au petit train Decauville, est terminée. Il dessert le Village Négre, Lalembois, Haute-Charrieres, pour évacuer des malades et blessés de cette région. Le 16 septembre
l'Ambulance 4 revient à Villotte sur Aire. Le 27septembre elle revient à Ambly. |
Le 16 janvier
1916 elle s'installe à Rosnes. Le 3 février à Deuxnouds. Le 14 février
à la ferme de Villers les Moines dans la vallée de la Meuse. Trente brancardiers sont mis à sa
disposition pour l'aménagement des locaux. Le 25 février les Ambulances 4 et 5 se dirigent sur la ferme Lambert. Leur installation offre quelques dangers par suite de la proximité de batteries d'artillerie. Il y a une grande affluence de blessés venant de la rive droite de la Meuse (370 environ) Le 26 ordre de se replier sur Fromereville les Vallons puis sur Blercourt plus au sud. Le 27 février transfert sur Sivry la Perche |
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2eme REGIMENT D'INFANTERIE |
Le 5 mars 1916 le médecin Aide major de 1ere classe Deumié de l'ambulance 4/67 passe au 2eme Régiment d'Infanterie. Il est affecté au 3eme Bataillon (bataillon Guédon) qui se bat en Argonne au Bois de la Gruerie. Le Lieutenant Lieutenant Colonel Pinault de La Touche commande le Régiment. Le 3eme Bataillon est au camp du Souniat Le 12 mars le bataillon vient occuper La Croix Gentin, Les Hauts Bâtis, Le Rond champs. |
Le 5 et 6 mai 1916 combats de
la Magdeleine. Préparation par l'artillerie avec concentration de feux avec
canons de 155, 75, 90 et artillerie de tranchées (58 et 240)pendant 15 jours.
Organisation d'un groupe de 37 volontaires, 16 sapeurs du génie et un
détachement de Pompiers, sous les ordres du Lieutenant Mayme. Ce groupe est
resté trois semaines à Moiremont à coté de Sainte Ménehould pour y faire de nombreux exercices de lancement
de grenades … Le 5 mai, après une demi heure
de préparation, le groupe de volontaires débouche des trois sapes à 17h 13,
suivis des sapeurs et pompiers pétroleurs et saute dans la tranchée
allemande où il prend 2 mitrailleuses et fait deux prisonniers. Mais, vers 18h 45, une section du 47eme doit abandonner son travail et se replie, pressées par une contre attaque à la grenade. A 21 heures, le terrain est absolument bouleversé, et aux lieu de tranchées, il n'existe que des trous d'obus Bilan Le sous lieutenant Bonnisent est tué, trois officiers blessés dont le Sous-Lieutenant Latrive Quarante sous-officiers et soldats tués, 133 blessés, 8 disparus Le 23 juin le Régiment cantonne à Sainte Ménehould au quartier Valmy |
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Juillet à décembre 1916 Bataille de la Somme Le 25 aout 1916 le médecin A.M. de 1ere Classe Deumié est évacué pour maladie. Le 2eme RI est au quartier de La Madeleine |
Le 28 décembre 1916 le 3eme Bataillon est dans la Somme il quitte Rosières et vient relever un Bataillon du 47eme dans le bois triangulaire. Il y reste deux jours. Le 2 janvier 1917 il cantonne à Fransures puis à Fontaine Bonneleau |
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Le 14 juin 1917 à
4h30 le 2eme RI quitte Chaintrix pour se rendre à Verdun en passant par
Sainte Menehould. Il cantonne à la Citadelle de Verdun le 16 juin. Les
bataillons sont employés à des travaux de 2eme ligne. Le 3eme bataillon
intervient, à l'ouest du bois de Hadre, dans les abris en lisière sud des
tranchées Charpiol et Bouisseau. Le Colonel et l'Etat Major cantonnent à
l'hôpital Saint Nicolas |
Le 3 aout le 3eme
bataillon vient en 2eme ligne à la cote du Poivre. Le 12 aout il est amené,
en camions auto, à Erize la Brulée, en cantonnement de repos en arrière des
combats. Le 3 septembre le
3eme bataillon est relevé et vient à Verdun où il cantonne jusqu'au 14
septembre. |
De novembre 1917 à mars 1918 il est aux Eparges.(Ravin de Montgirmont et crête des Hures) Les cantonnement de repos se font à Sommedieue ou au camp Massa |
Le 27 février 1918 à la faveur d'un brouillard et d'un encagement très serré des tranchées de 1ere ligne , les allemands font une incursion sur le secteur tenu par la 10eme Compagnie du capitaine Pelou et réussissent à nous enlever un officier, le sous lieutenant Breton et neuf hommes. |
14 avril 1918 le commandement du Régiment est passé au colonel Mauloise. Le Régiment occupe le sous secteur des Fosses au nord de la route Louvemont Ornes entre le ravin d'Hadimé et le bois de Chaume dans la zone du 17eme Corps d'Armée |
BATAILLE DE LA MARNE |
Le 30 mai 1918 le
Régiment est transporté dans la région nord de Dormans dans la Marne. Il est mis à
disposition de la 5eme Division de Cavalerie. Ils sont placés sous les
ordres du Général Arrault commandant de Brigade. |
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La défense du
pont de Jaulgonne sur lequel deux ou trois auto mitrailleuses et auto canons
sont braqués a été sommairement ébauchée. En arrière quelques tranchées ont
été hâtivement creusées au bord de la rive sud de la Marne. Enfin tout est
fait pour faire sauter le pont en cas d'urgence. La
situation se stabilise pendant quelques heures. L'ennemi qui a peu
d'artillerie, n'est pas mordant et semble attendre des renforts pour
continuer sa progression. Seuls des avions, nombreux, n'ont cessé d'être
actifs, et ont fait sans discontinuer, toute la matinée, un large usage de
leurs mitrailleuses contre nos troupes qu'ils survolaient impunément à très
basse altitude. |
A 18h des ordres
nouveaux sont donnés demandant le repli définitif. Le mouvement se fait par échelon,
sous la protection des mitrailleuses de cavalerie, qui dans Jaugonne,
battent la route du Charmel. Ces divers mouvements se font en ordre, avec
des arrêts qui permettent d'infliger des pertes sensibles à l'ennemi.
Celui-ci serre de prés nos éléments en criant: "Halte! Halte! Faites
camarade !" et en les arrosant de petits minen. Le passage du front a lieu par
petits paquets, presque sans pertes, malgré une grêle de balles (tirs
fléchant) qui viennent de toutes les crêtes et malgré les obus qui balayent
les pentes sud des Franquets et la partie sud ouest du village. |
Deuxième victoire de la Marne (15-31 juillet 1918) |
Le jeudi 4 juillet 1918, jour de la fête de l'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique, est jour férié. Le Régiment participe à la cérémonie et aux jeux militaires organisés à l'Hôpital Américain du Collège de Juilly Dans la soirée du 5 juillet le Régiment est transporté dans la région de Montmirail (Marne). Le 3eme Bataillon cantonne à Corrobert à quelques kilomètres au Nord Ouest. Le Régiment doit tenir le sous secteur, en 2eme position, entre Evry et les Piots. Le 3eme bataillon s'organise sur les postions de Clairefontaine à Evry Le 15 juillet 1918 à 0heures, un bombardement d'une extrême violence (forte proportion d'obus à gaz) est déclenché, par l'ennemi, sur tout l'ensemble du secteur. Le Régiment est aussitôt alerté sur la 2eme position qu'il a organisée. A 4 heures, l'ennemi, ayant passé la Marne en force, attaque la première position sur toute l'étendue du secteur et des secteurs voisins. A 7 heures, la ligne de résistance de la première position est enfoncée et, sur la rive du Ravin des Vieux Prés, devant le 3eme Bataillon, la ligne Montleçon-Chézy est occupée par l'ennemi. Une avance analogue est signalée sur tout le front de la Division. Le 278eme RI qui a supporté tout le poids du premier choc, a eut son colonel tué et doit être considérée comme inexistant. La situation parait grave. Le Général de Division rappelle que la 2eme position doit être tenue coute que coute. Il donne l'ordre d'arroser avec les armes automatiques tous les couverts que peut occuper l'ennemi et tous les chemins d'infiltration, par où il peut tenter de se glisser. L'ordre est exécuté. En outre le 3eme Bataillon qui occupe en 1ere ligne, la 2eme position est immédiatement renforcé par le 2eme Bataillon, et par la 1ere Cie du 26eRIT Tous les efforts des Allemands pour dépasser la ligne générale Montleçon-Chézy sont enrayés par nos feux d'Infanterie. Vers la fin de la journée, l'action de notre artillerie s'intensifie. Mais dans la soirée, vers 22 heures, après une violente préparation d'artillerie entre Chapelle Monthodon et la ferme Montlevon se produit une violente attaque. Cette attaque est arrêtée net devant nos fils de fer par le 3eme Bataillon commandé par le Capitaine Bonamy. Le 16 juillet à 0h30 ordre est donné par le Général Commandant le 3eme Corps d'Armée de prononcer une contre offensive dans la matinée. "Cette contre-offensive devra être poussée à fond jusqu'à la Marne, dans le but d'y acculer l'ennemi et le rejeter au-delà" Le Lieutenant Colonel Mouloise est désigné pour prendre le commandement du détachement Franco Américain qui est composé du 2eme RI et d'un Bataillon du 109 RIVS A midi, l'attaque se déclenche suivant l'horaire prévu. Le 33eme Bataillon progresse avec rapidité derrière son barrage roulant. Il attaque le hameau de Montleçon fortement défendu et malgré des feux intenses de mitrailleuses l'enlève à midi 25, en faisant une quarantaine de prisonniers. A ce moment son chef le Capitaine Bonamy est blessé, et la commandement passe au Capitaine Hermet. La 10eme Cie commandée par le Lieutenant Rault, atteint et dépasse l'importante position de la Bourdonnerie, vers 13h30. De son coté le 1er Bataillon, à droite, à franchi le ravin des Vieux Prés et monte à l'assaut du village de Chézy situé en haut d'une pente en glacis et ou l'ennemi a accumulé de formidables défenses. Les 1ere er 2emeCie en ont raison, après une heure d'une lutte opiniâtre, brillamment menée par le Capitaine Chauvin et le Lieutenant Houchard qui est tué. Ce succès assure la capture d'une soixantaine de prisonniers, d'une vingtaine de mitrailleuses et d'autre matériel. La marche en avant est reprise. Les lisières Nord des bois de Chézy sont atteintes, de nouveaux prisonniers sont faits. A 14h30 le 1er Bataillon est à l'alignement du 3eme, à la hauteur de la Bourdonnerie. A 100 métres au Sud de cette ferme, deux canons de 77 sont mis hors d'usage par la 10eme Cie La position des 1er et 3eme Bataillons est très aventurée, et forme une pointe très accusée La liaison avec le 2eme Bataillon ne peut se faire en raison du retard du Bataillon Américain. Vers 16h30 le 1er et 3eme Bataillons sont violemment contre attaqués par des forces ennemies importantes, puissamment armées en mitrailleuses et soutenues par de l'artillerie lourde et légère. Le 3eme Bataillon est débordé par les bois qui se trouvent sur le flanc gauche, d'où l'ennemi menace de lui couper ses communications avec l'arrière. Après s'être concertés les deux commandants de Bataillon décident de se replier sur la ligne Montleçon-Chézy où ils s'accrochent avec opiniâtreté, concevant une grande partie du terrain conquis. Pendant la nuit aucune attaque. 17 juillet 0h. Le 3eme Bataillon conserve ses emplacements autour de Montleçon. Il a pour mission de tenir la 2eme position, en se laissant dépasser dans la matinée par les troupes qui prononceront une nouvelle attaque. Toute la journée il conserve les mêmes emplacements. |
20 juillet le
3eme Bataillon est en 1ere ligne Sur la ligne Troissy au chemin de terre
Cerseuil. Dans le secteur occupé par le 2emeRI, il n'existe ni pont ni
passerelle permettant de franchir la Marne, et de pousser des avant-gardes
au-delà de la rivière. Seul un barrage détruit en partie, peut aider, ainsi
que des péniches à demi coulées, au passage des patrouilles sur la rive
nord. L'ennemi occupe les villages de Vandiéres, Chatillon sur Marne, en permanence.
La rive nord est sillonnée la nuit par les patrouilles ennemies.
L'artillerie ennemie harcèle Mareuil le Port, Troissy et le petit bois de la cote 91,
avec des canons de 77 et de 105, parmi lesquels une assez forte proportion d'obus
toxiques. 22 juillet.
L'ennemi semblant se replier vers le nord en ne laissant qu'un rideau de
troupes devant le front (renseignements donnés par un avion, qui volant très
bas n'a reçu ni coups de canon, ni coup de fusil), une reconnaissance est
prescrite. Le sous lieutenant Leliévre, de la 9eme Cie suivi de sa section,
traverse la Marne à 12h45, en s'aidant des péniches coulées et du barrage.
Le passage n'est terminé qu'à 14 heures. A 600 mètres du village de
Vandiéres, l'ennemi ayant aperçu nos soldats, les accueille par des feux
nourris de mitrailleuses venant des lisières sud du village et du Bois de
Trotte, retardant considérablement
la marche. Néanmoins la progression continue. A 14h30, l'artillerie ennemie
bat le barrage détruit et dix minutes plus tard envoie de violentes rafales
d'obus toxiques. La progression est arrêtée à 150 mètres du village, la
partie sud étant fortement occupée par des troupes largement pourvues de
mitrailleuses. A 15 heures, l'ennemi débouchant de la lisière sud du
village, se déploie en tirailleurs et contre attaque. Cette contre attaque
est arrêtée net par une fusillade très nourrie des hommes de la patrouille
et par le déclanchement immédiat du tir de barrage de notre artillerie.
L'ennemi est contraint de se replier dans le village. La patrouille Leliévre
est maintenue sur sa position jusqu'à minuit 45, malgré les nombreux hommes
tués ou blessés, réduisant l'effectif des combattants à une dizaine
seulement. 23 juillet le colonel donne l'ordre de ne plus faire passer personne sur la rive nord de la Marne, en raison des difficultés de franchissement 26 et 27 juillet.
La résistance ennemie ayant cédé dans la nuit à Reuil et à Verneuil, le
passage des éléments d'infanterie de la Division de l'autre coté de la Marne
commence dé l'aube du 27 juillet. Dans l'après midi, la marche en avant est
reprise Objectif : les lisières nord du bois de Trotte et le ruisseau de la
Brandouille. Objectifs atteints dans l'après midi. 28 juillet. L'ennemi occupe toujours la cotte 212. Malgré le grand nombre de mitrailleuses tirant des boqueteaux les 1er et 3eme Bataillon parviennent quand même à progresser. La progression est reprise sur toutes les lignes, et à 17
heures, la Cie de tête du 3eme Bataillon est établie au château de Neuville
(10emeCie) Vers 15h50 les Allemands tentent une contre attaque sur notre
gauche, mais fortement bombardés par notre artillerie ils ne peuvent
déboucher de Goussancourt 29 juillet Malgré sa position aventurée le 3eme Bataillon progresse encore dans l'après midi, en se couvrant lui-même vers l'ouest; et quoique considérablement gêné par les tirs de mitrailleuses il arrive à 18h30 à 300m au sud de Villers Agron. Ordre lui est donné de ne pas pénétrer dans le village violemment bombardé par des obus toxiques par l'ennemi. 30 juillet le
3eme Bataillon est à la lisière sud des Bois de Trotte. Le Régiment est mis
en réserve de la Division |
En Aout le Régiment est dans la Marne du coté de Fismes. Il occupe les pentes dominant la rivière de l'Ardre au nord. Le 3eme Bataillon est à la carrière et au petit bois à l'est de Courville. Il doit relever le 14 aout le 47eme RI en 1ere ligne Mais, à partir de minuit, l'ennemi bombarde intensément, par obus toxiques, pendant plusieurs heures, le secteur. La forte teneur en "Arsines" des obus employés, provoque de très nombreuses intoxications. Les officiers et les hommes du 2eme RI ayant effectué les reconnaissances pendant la nuit sont presque tous évacués , dans la matinée et l'après midi. La relève du 47eme par le 2eme RI en est rendue très difficile. Elle est cependant effectuée en cours de nuit. Le16 aout le régiment occupe le secteur Hourges-Hunchair au sud de la Vesle. |
LES VOSGES - L'ALSACE |
En octobre et novembre 1918 le 2eme Régiment d'Infanterie est dans les Vosges au nord de Saint Dié. Le 7 novembre leil est à Arches et Archettes. Le 9 novembre 19178 le Général de Castelnau Commandant le Groupe des Armées de l'Est, passe en revue la Division dans le camps d'Arches et remet au Régiment la Fourragère. La Division passe aux ordres de la Xème Armée. Le 3eme Bataillon se porte dans la région de Harol. Le 14 novembre il va cantonner à Epinal (caserne Coucy) Le 22 novembre le Général Gouraud commandant la Ive Armée fait son entrée solennelle dans la ville de Strasbourg le 2eme RI est en tête |
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SOURCES |
Archives Départementales de l'Aude |
Mémoire des Hommes : J.M.O. 26 N 572/2, J.M.O. 26 N 389/10, 26 N 572/2 |