Combattants de la guerre de 14-18 |
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MARCEL
Albin Louis |
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Est né à Caudeval en 1891. Sa famille vint par la suite habiter au hameau du Bézuc dans la commune de Tréziers. En 1901 le Conseil de Révision à Chalabre l'ajourne pour faiblesse. Il mesure 1,55m. En 1903 il est classé dans les Services Auxiliaires. Le 21 septembre 1916 il passe au 261eme Régiment d'Infanterie. Le 05 mai 1917 il est au 277eme Régiment d'Infanterie. Le 14 septembre 1918 au 119eme Régiment d'Infanterie. |
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55eme REGIMENT D'INFANTERIE | |
Le 1er decembre1914 La Commission de Réforme de Carcassonne le juge bon pour
le service armé. Il est incorporé le 15 décembre 1914 au 55e Régiment d'Infanterie de Pont Saint Esprit (Intérieur). |
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Aux armées du 9avril 1915 au 31mai 1915. | |
261eme REGIMENT D'INFANTERIE | |
Le 261e RI 'est le régiment de Réserve du 61e RI. Ses recrues viennent principalement de l'Ardèche. Il comprends 1865 hommes de troupe. Il est commandé par le lieutenant colonel Planel. Il est formé de deux bataillons (5eme et 6eme), soit huit compagnies. | |
Il arrive au 261eme RI le 8 juillet 1915.. Il y reste jusqu'au 19 juillet 1916 | |
OPERATIONS EN ARGONNE | |
Lorsque Louis Marcel rejoint son
régiment à la mi-décembre 1914, celui-ci est engagé en Argonne dans la vallée de
l'Aire. Son cantonnement
se trouve à Rochamp. Les compagnies sont au Merliers et au ravin de Cheppe |
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Le 20 décembre le 5eme bataillon est
chargé de l'attaque sur Boureuilles Deux compagnie, la 17eme et la
18eme, sont engagées. Vers midi elles avaient atteint les pentes nord de la Cheppe à environ 400 mètres du ruisseau de l'Aire. A ce moment là, une colonne allemande débouchant de tranchées construites sur les pentes boisées situées au NE, se jeta baïonnette au canon et trompette sonnant sur les flanc et derrière la 1eme compagnie. Il s'en suivit un corps à corps où se trouvèrent engagés les trois échelons de tête de la 17eme Cie et de la section de gauche de la 18eme Cie. Cette contre attaque qui déboucha par surprise, fut si rapidement menée que les renforts retardés par la difficulté du terrain ne purent arriver à temps. Les pertes subies furent de 3 officiers et 202 hommes tués, blessés, ou prisonniers. |
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Louis Marcel est blessé le 31 mai
1915 à la cote 304. Il rejoindra les combats le 7 juillet 1915 |
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Jusqu'au début du mois de juin 1915 le régiment va rester dans ce même secteur. Les compagnies sont déployées à l'ouest du ravin de Cheppes, entre Cheppes et les Tombes, à l'Est des Tombes, à Rochamps, à Lochéres, la ferme d'Abancourt, au Four aux Moines, à la Loubiére. | |
Le jeudi 17 juin le Lieutenant Colonel Planel prends le commandement du secteur Saint Hubert. Le 6eme bataillon est Tribouillet à Marie-Thérèse, Du 20 au 27 juin Lutte de bombes, pétards, minenwerfer, artillerie, bombardement violent de toute la vallées de la Biesne par de l'artillerie de gros calibre notamment sur Vienne le Château et La Harazée. Reléve le 27 juin à Marie Théréze par le 5eme Bataillon |
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Le 30 juin à 4h30, subitement l'ennemi commence un bombardement d'une violence inouïe sur tout le front avec des canons de tout calibres, minenwerfer etc. et envoi sur nos 2eme lignes et sur toutes les voies de communication venant de l'arriéré des obus asphyxiants. Les communications téléphoniques deviennent vite impossible et la liaison par plantons est extrêmement difficile en raison des gaz asphyxiants. Le bombardement continue avec la même intensité pendant presque toute la journée. Dans le secteur, le matin vers 8 heures l'ennemi prononce une violente attaque sur le saillant de Tribouillet tenu par le bataillon Jaconnet du 162e RI et sur Marie-Thérése tenu pat le Bataillin Jure du 261ERI. Ces deux attaques sont repoussées A Marie Thérése quelques allemands ayant réussi à s'emparer d'un de nos postes d'écoute en sont immédiatement délogés par le 261e A 13 heures le Commandant Jaconnet fait connaître que les allemands sont dans le saillant Tribouillet et sa tranchée de Souller à la suite d'une violente attaque qui ne peut être contre battue par notre artillerie et qui se produisit sur des tranchées absolument bouleversées par le bombardement. Des dispositions ont été immédiatement prises pour contre attaquer. Une Cie du 162e tenta une 1ere fois de contre attaquer en franchissant le parapet. Mais elle est immédiatement fauchée par les mitrailleuses ennemies. On fut contraint de contre attaquer par le boyau de façon à refouler les allemands qui s'étaient déjà avancés jusqu'à la 2eme ligne du secteur de Tribouillet En l'espace d'une heure ou deux cinq sections du 162e, en réserve, sont envoyées au commandant Jaconnet. Pendant ce temps à Marie-Thérèse (CtJure) la 20e du 261° tournée à sa gauche par les allemands maitres de la 1ere ligne depuis la gauche du saillant Triboullet jusqu'a la liaison avec le Bataillon Jure est obligée de ce replier dans la tranchée de soutien à 8 mètres en arrière de la 1ere ligne. Un solide barrage est aussitôt établi par la 19e dans la tranchée de 1ere ligne à sa jonction avec la 20e Cie. Une violente lutte de pétards s'engage à ce barrage et arrête la progression des allemands. Ce qui permet à la 19e de conserver toute sa tranchée de 1ere ligne Pendant cette journée le Bataillon du 162e à gauche a subi des pertes sévères 10 officier hors combats (1 tué, 3 disparus, 6 blessés) troupe 25 tués, 152 disparus et 17 blessés. Pertes du 261e 15 tués dont le
lieutenant Roux, 55 blessés Le 15 juillet le combat continue acharné toute la journée. C'est toujours la lutte dans les boyaux. La réserve de secteur étant presque épuisée, il ne reste plus que deux sections, la Brigade fait monter à la Harazée 2 nouvelles compagnies Dans l'après midi à la 19e Cie
une petite bouteille a été lancée dans notre tranchée portant le billet
suivant: " Nous…(nom de 6 hommes disparus de la 20e portés disparus le 30
juin) sommes encore vivants dans le poste d'écoute et vous rejoindrons ce
soir à 22heures. Cela pouvait flairer un piège, toutes dispositions
nécessaires furent prises pour l'éventer. Mais c'était bien exact et il
s'agissait bien de soldats de la 20e dont 4 réussirent en effet à rejoindre
nos lignes, les deux autres ayant été tués par des pétards allemands. Dans
la nuit du 1 au 2, à deux reprises vers 22 heures et 2 heures des tentatives
d'attaque allemandes de Blanloeil déchainèrent un feu ' un violence inouïe
d'artillerie et mousqueterie. |
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55eme REGIMENT D'INFANTERIE | |
Le 20 juillet 1915 Louis Marcel va passer au
55eme Régiment d'Infanterie Il y restera jusqu'au 20 septembre 1916 |
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Ce régiment se bat en Argonne. Début mars il est dans les secteur bois de Malancourt , Haucourt (cote 304), Béthincourt. | |
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Dans la nuit du 24 au 25 février 1915, trois soldats laissés sur un point d'observation par une patrouille disparaissent sans laisser aucune trace. Les bons antécédents de ces trois patrouilleurs laissent supposer qu'ils ont du être faits prisonniers par une patrouille ennemie. Les allemands ayant appris la nouvelle d'une victoire sur les Russes jouent du fifre en chantant dans leurs tranchées. Le 14 mars, journée calme. Vers 14h un sous officier allemand s'est avancé vers un de nos postes d'écoute de la tranchée 7 en agitant un mouchoir blanc. Arrivé à 50 m du poste d'écoute, un officier du Régiment est allé au devant de lui pour lui demander ce qu'il désirait. L'Allemand demandait l'autorisation de relever un officier blessé et deux soldats malades (sic) qui disait-il se trouvaient dans le ravin entre la ligne française et la ligne allemande. L'officier français voulu bander les yeux de l'allemand. Ce dernier s'y refusa. Ordre lui fut donné de faire demi tour et de rester immobile. L'allemand n'obéit pas, et tout en faisant face à nos tranchées il s'achemina lentement vers les siens. Par trois fois, ordre lui fut donné de s'arrêter. L'allemand n'en tint pas compte. On ordonna alors à une sentinelle du poste d'écoute à faire feu sur l'allemand. La 1ere balle l'atteignit en plein cœur, il s'affaissa. Le corps fut ramené à la nuit tombante dans nos tranchées. C'était un sous officier du 156e qui n'avait aucun papier sur lui ni porte monnaie. L'allemand n'avait aucune
allure parlementaire. Le motif de sa venue était faux, car l'officier n'a
pas vu dans le ravin, ni le blessé ni les malades en question. Il n'avait
pas non plus l'intention de déserter, puisque des soldats allemands ont été
vu observant de leurs tranchées la scène qui se déroulait devant les notre.
Le sous officier allemand sous un fallacieux prétexte, avait sans doute
l'intention de venir se rendre compte des travaux qui s'effectuaient dans
nos têtes de sape et de la puissance de nos défenses accessoires. Dans la
nuit du 14 au 15mars, un soldat a été tué par une bombe et deux autres ont
été blessés. Début juillet 1915, réorganisation des unités du régiment dans les secteurs ABC de Vienne le Château. Le 20 juillet lorsque Louis Marcel rejoint le Régiment est à la Haute futée, deux bataillons en 1ere ligne sur la croupe de la Fille morte Sur une ligne ou les allemands, suite aux combats récents, ont reculé d'environ 400 mètres. Les travaux de terrassement occupent de jour et de nuit la garnison des tranchés. Les défenses accessoires sont créées le plus rapidement possible et le travail de sape est entrepris sans retard. Si la journée est relativement calme, quelques pétards sont lancés e part et d'autre, la nuit la fusillade ne cesse pas. L'énervement est grand. La fusillade arrive à avoir une intensité telles que l'on pourrait croire à une attaque soit d'un coté soit de l'autre, mais une attaque non préparée par l'artillerie. 24 juillet à l'extrême droite du secteur tenu par le Régiment l'ennemi fait sauter une mine qui créé un entonnoir. Nous prenons possession de l'entonnoir que nous organisons immédiatement. Quatre jours plus tard, 11h45, l'ennemi fait exploser une nouvelle mine . Elle créé un entonnoir de 8 mètres environ de diamètre qui est situé a environ 12 mètres à l'ouest du premier entonnoir. On ne peut pénétrer dans l'entonnoir Pertes 16 blessés. Le 29 juillet l'ennemi s'empare d'une partie de l'ancien entonnoir en pénétrant par sapes souterraines sous les lèvres nord. Le 1er aout à 10h40 l'ennemi fait exploser une 3eme mine prés de l'entonnoir du 24 juillet. Immédiatement après l'explosion une section de la 8eme Cie ayant en tête le sous lieutenant Cantoni et le sous lieutenant Olive chef de section saute dans le nouvel entonnoir pour s'en emparer. Cette section est accueillie par l'ennemi à coups de pétards et de fusils. Car la lèvre nord du nouvel entonnoir est tangente aux tranchées allemandes, ce qui permit aux allemands d'installer rapidement des créneaux et de braquer des fusils dans l'entonnoir même. La section qui est entrée dans l'entonnoir perd une trentaine d'hommes entrés peu de temps. Le sous lieutenant Olive est tué. Les quelques soldats qui restent se replient dans le boyau qui donne accès dans l'entonnoir produit par l'explosion du 24 juillet. |
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Le 20 aout le régiment s'embarque à la gare des Dommeilles dans trois trains et est dirigé sur Villers Cottererts, direction les zones de combat de l'Aisne. Le 1er septembre ils sont au Bois de Beau-Marais
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A la mi novembre 1915 le régiment est au repos à Cumiéres. Le Général de Castelnau passe en revue la 2211eme Brigade (55e et 112e) présentation des hommes. Le 29 novembre le régiment s'embarque à Epernay à destination de Saint Hilaire au Temple. Ils vont cantonner à Courtisols. Le 3 décembre après une marche très pénible sur une route très boueuse et dans des boyaux également très boueux le Régiment prend possession du secteur de la Courtine au nord de Mesnil les Hurlus. | |
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Au mois de mars 1916 une école de grenadiers fonctionne au champ de tir de Hans. Le 30 mars concours de grenadiers à Saint Jean. Construction d'abris caverne. Au mois d'avril la lutte d'artillerie dans le secteur a augmenté considérablement d'intensité Nos 58 continuent à tirer plus de 100 bombes par jour et les allemands répondent par des tirs combinés très serrés exécuté avec des mineurs et des obus de gros calibres. Cette lutte d'artillerie ressort d'autant plus dans ce secteur de la Courtine que dans les secteurs voisins tout est très calme. Le tir de l'artillerie ennemie quoique violent et réparti dans tout le secteur ne cause pas beaucoup de pertes Depuis 8 jours il y a eu un seul blessé par éclat d'obus Mais l'organisation de la position en souffre. En de nombreux endroits les boyaux sont comblés les tranchées nivelées, le fil de fer en parti disparu. Il faut toutes les nuits recommencer le travail qui a été démoli pendant le jour. La nuit l'artillerie tire très peu. c'est à l'infanterie que revient la parole. Les guetteurs tant français qu'allemands tirent pour empêcher les travailleurs de réparer les dégâts de la journée. Dans le secteur il est tiré en moyenne de 7 à 800 cartouches par nuit 9 avril 1916:
Journée calme. Le vent venant du Nord l'ennemi envoi dans la région occupée
par le régiment 3 ou 4 ballons qui transportent des numéros du Journal des
Ardennes imprimé par les Boches. |
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29 mai 1916, à 12 heures le bombardement commence. La veille un repérage très serré de nos tranchées de 1ere ligne par des avions ennemis avait fait présager une attaque qui est confirmée par la violence et la continuité des tirs de l'artillerie adverse qui bombarde aux obus de gros calibre: les tranchées de 1ere ligne, le ravin de la passerelle, les batteries. Le bombardement cache la vue des fusées rouges A 14 heures on aperçoit des fusées rouges qui partent de la direction de cote 304. Ces signaux sont répétés du Pc aux commandants de Batteries A 15 heures le bombardement ennemi sur les tranchées de 1ere ligne continue avec la plus grande intensité bouleversant d'une façon complète les tranchées. Dans le Bataillon de droite une section toute entière de soutien est ensevelie. Notre artillerie riposte énergiquement. A 15h 45 le bataillon de gauche du 173e est attaqué par 2 compagnies ennemies qui s'avancent jusqu'à la crête. Ces Cie sont reçues à coup de mitrailleuses et de grenades Elles sont obligées de se replier. Deux autres compagnies ennemies qui s'apprêtaient à déboucher ne peuvent sortir de leurs tranchées Au cours de cette contre-attaque le lieutenant Peretti fait prisonnier 1 officier et deux hommes du 27eme Régiment Prussien. A la même heure le Bataillon de droite du 173eme est soumis au bombardement le plus violent lui causant parmi ses troupes des pertes élevées. Le gros de l'attaque ennemie semblant être dirigée sur le Bataillon le commandant du quartier B lui envoie deux compagnies de réserve Felici du 55eme. De 18 h à 19h30 l'attaque se continue par un duel d'artillerie. D'après les comptes rendus des chef de bataillon l'attituide des gradés et des hommes a été superbe Pertes. Tués: 5 officiers 128 hommes. Blessés : 5 officiers, 215 hommes. Disparus 2 hommes. |
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251eme REGIMENT D'INFANTERIE | |
Louis Marcel le
21/09/1916 passe au 251eme RI. Il se se bat dans l'Aisne jusqu'en décembre
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Le 18 octobre 1916 ,exécution des ordres du Commandement prescrivant e lancer de petites opérations pour capturer des prisonniers dans le but d'identifier les troupes d'en face, et d'obtenir ainsi des renseignements sur l'ennemi. Dans la nuit, la patrouille composée d'un sergent et de 6 hommes fait la reconnaissance du terrain et de passages dans le réseau électrifié. Il est reconnu que le courant circule, et qu'en arriéré se trouve un autre réseau composé de plusieurs rangées de boudins genre Ribard. Le 19 la patrouille coupe le réseau électrifié. Le 20 dans ka nuit la patrouille sous les ordres du sous-lieutenant Larant, enlève un c cheval de frise électrifié, agrandit le passage dans le réseau en piquet, pratique une brèche dans le réseau suivant de défenses barbelées. Prend position sur le bord de la tranchée ennemie. Elle se poste pour capturer ceux qui viendrait. Elle reste en attente de minuit et demi à 4h30. Aucun ennemi n'étant venue elle se replie. L'opération est répétée la nuit suivante. Le sous lieutenant Frémiot s'infiltre dans la tranchée allemande. Après avoir parcouru une trentaine de mètres il surprend une sentinelle boche, lui saute au coup en la sommant de se rendre, et en la menaçant de son révolver. Cette sentinelle se défendant et criant il lui tire 2 coups de pistolet à bout portant. Le caporal qui accompagnait le sous lieutenant blesse la sentinelle d(un coup de pistolet à la poitrine. Maitrisé le boche est rapidement sorti de la tranchée allemande, et ramené dans nos lignes par la patrouille qui essuie de nombreux coups de fusil et de grenades, mais sans occasionner aucune perte. |
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Au mois de janvier 1917 il est en Champagne. Dans la nuit du 6 au 7 il
arrive dans le secteur de la Main de Massiges |
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277eme REGIMENT D'INFANTERIE | |
Le 5 mai 1917 il passe au 277eme Régiment d'Infanterie
qui est en Champagne à Villers-Marmery En aout il est au nord est de Nancy : Les Jumelles, Arracourt, Athienville, Valhey |
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Blessé le 25 aout 1917 à Beaumont Section de l'index droit par éclat d'obus |
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Service Intérieur Cd du 29 aout 1917 au 29 aout 1918 |
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119eme REGIMENT D'INFANTERIE | |
Louis Marcel le 14 septembre 1918 passe au 119eme RI qui est en Champagne | |
Service intérieur CS du 30 aout au 16 mars 1919 | |
SOURCES | |
Archives du Département de l'Aude. | |
Mémoire de Hommes : J.M.O. 26 N 644/15 J.M.O. • 28 octobre 1914-31 décembre 1916 • 26 N 728/7 |
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