DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE TREZIERS

1890 - 1899
 

23 novembre 1890
Omis dans le budget 1890 : chauffage des classes 20F. Propose une indemnité pour M Allard instituteur payée sur les fonds disponibles.
 

19 décembre 1891
Examen de la demande Malvieille François que ses infirmités empêchent de de se livrer à un travail rémunérateur.
Le conseil demande de diminuer à 40F la part due pour l'entretien de son fils Pierre Malvieille placé à l'hospice de Limoux pour traitement.
 

15 mai 1892
Nouveau conseil municipal :
1 - D'Esperonnat Firmin
2 - Faure Pierre
3 - Lagarde Pierre
4 - Bosc Jules
5 - Luga François
6 - BonnéryHyacinthe
7 - Bonnéry Gabriel
8 - Monié Joseph
9 - Senie Jean le plus âgé
10 - Sérié Paul

Maire
: Faure Pierre 7 voix
Adjoint : Luga François
 

10 août 1893
Le maire expose le mauvais état dans lequel se trouvent l'église et la mairie. Après vérification du budget de la fabrique il apparaît que malgré la subvention annuelle de 100F celle ci ne dispose pas des ressources suffisantes pour opérer au replâtrage total de l'intérieur de l'église estime à environ 450F Il est demandé une subvention de 350F. Le conseil reconnaît l'urgence des réparations à faire à l'école il est demandé une subvention de 250F
 

15 octobre 1893
Le maire expose le danger que fait courir à la santé publique l'alimentation en eau au seul puits de la commune. Ce puit n'a pas de source. Les eaux proviennent des terrains avoisinants couverts en grande partie de trous à fumier. D'ailleurs ce puits est à sec pendant les 6 mois de l'année. D'ou l'avantage que la commune retirerait de la construction de fontaines publiques alimentées par l'eau de source. Le conseil décide d'amener les eaux d'une source située dans les parcelles 499 et 50 section A, de confier l'exécution du plan et des devis à M. Vaichére architecte de Chalabre. Cette source donne 4 litres minutes en été et 20 litres minutes en hiver
 

19 novembre 1893
Le devis de l'architecte Vaichére pour construire des fontaines publiques prévoit  une canalisation, un bassin abreuvoir, une borne fontaine. Il faut emprunter 8000F remboursables en annuités de 475F en 25 ans à partir de 1895. Il est demandé une subvention de 4000F
 

29 avril 1894
Le maire fait lecture d'une lettre que Sérié Jean Bernard a adressée au préfet en réponse à la mise en demeure qui lui a été faite par ce magistrat de s'expliquer sur les raisons qui l'ont empêché de se présenter aux réunions du conseil depuis novembre 1892.La première raison est que la majorité du conseil est réactionnaire. La deuxième est que le conseil veut amener au village l'eau d'une source qui ne serait pas assez abondante. La troisième est que M. le Maire est un ignorant qui se laisse conduire pat M. Allard son secrétaire.
Réponse du Conseil:
Il n'appartient pas à M. Sérié de traiter de réactionnaire l'un quelconque de ses collègues du conseil.
Que l'étude du projet a été faite par un homme compétent absolument étranger au conseil et tout à fait désintéressé dans la question.
Que le maire à la sympathie de la commune et que sa gestion satisfait la population.
 

20 mai 1894
Nomination comme maîtresse au travaux d'aiguilles de Mme Delpech Christine ,36 ans, femme de l'instituteur
 

30 mai 1894
Le maire expose que le projet visant à construire une canalisation  pour alimenter des fontaines publiques vient d'être soumis à enquête. Aucune opposition.
Il rappelle que les habitants manquent d'eau pendant au moins 4 mois de l'année. Pour abreuver les bestiaux il faut les conduire à la rivière de l'Hers située à plus de deux kilomètres du village. En outre l'eau du puits existant est malsaine au point que d'après les statistiques il est mort du 22/08/1890 au 13/04/1891 neuf personnes de la fièvre typhoïde  M. le docteur l'a constaté dans un certificat joint au dossier. Il est donc d'une extrême urgence d'amener dans le village de Tréziers par une conduite en pente l'eau de la source de La Serre. Depuis que les habitants connaissent ces sources ils sont unanimes à reconnaître que leur eau est excellente et suffisamment abondante pour alimenter le village. Il faut l'amener dans un réservoir de distribution établi aux abords du village et chasser pour toujours la fièvre typhoïde.
Emprunt de 5000F à la caisse des dépôts sur 20 ans.
 

18 novembre 1894
Le chemin vicinal de Moulin Neuf à la route 25 se trouve impraticable sur 400m dans la commune de Corbières au lieu de Laillet. Ce chemin en parfait état dans les communes de Moulin Neuf et de Tréziers n'a pas de débouché et de vient inutile. Il a imposé des sacrifices pour le créer. Il est demandé au Préfet de mettre la commune de Corbières  en demeure de le réparer.
 

20 décembre 1894
Vote de l'acquisition des terrains appartenant à Faure et Benet où doivent être établis les bassins de captation et de distribution des eaux et consentir les arrangements nécessaires avec les propriétaires des terrains devant être traversés par la canalisation. Les travaux se feront après que les récoltes seront enlevées.
 

Février 1895
Emprunt de 8000F à 3,80% auprès de la caisse des dépôts et consignations, sur 25 ans.
 

17 novembre 1895
Des travaux non prévus au projet des fontaines sont indispensables tel le calage des tuyaux en maçonnerie l'acquisition de tuyaux de plomb, des portes en fer, des regards. Le tout s'élèverait à 300F
 

20 novembre 1895
Le maire expose que lorsque le projet de fontaine a été fait en 1893 le débit de la source était de 4 litres minutes tandis que aujourd'hui il en donne 1,3 litres minutes. Cette quantité d'eau est à peine suffisante pour alimenter le bassin au centre du village. Après avoir pris conseil de M. le Préfet et de l'architecte il déclare que la borne fontaine ne pourra être alimentée et qu'il convient de la supprimer. Vote contre Luga et Bonnery.
 

05 décembre 1895
Le maire expose que la délibération du 20/11 supprimant la borne fontaine qui doit être posée au lieu de Loumet a profondément ému une partie de la population. Devant cette manifestation il a pris le conseil de l'architecte qui c'est rendu sur les lieux le 24. L'architecte propose d'établir la borne fontaine à condition qu'elle soit alimentée par un tuyau partant de la cuvette située au centre du fut du bassin principal de manière qu'elle soit alimentée par le trop plein de la fontaine principale
 

07 mars 1896
Le Préfet s'étonne qu'il n'y ait pas d'indigent de porté sur la liste de gratuité à la médecine. Le Conseil dit qu'il n'y a pas d'indigents. Ils ne pourraient bénéficier des bienfaits de l'assistance attendu que Chalabre est à 14 km tandis que Mirepoix est à 7 km. Dans les cas pressants il faut courir au plus près. Jamais Chalabre ne sera le lieu choisi par les intéressés mêmes indigents attaqués de fluxion de poitrine ou autres maladies pressantes. Il est d'avis qu'il n'y a pas lieu d'inscrire d'indigents sur la liste, d'abord parce qu'il n'y en a pas et ensuite lorsqu'il y en aurait on ne pourrait se rendre à Chalabre pour appeler docteur, sage femme ou prendre des médicaments.
 

15 mars 1896
Montant des travaux 6997F y compris 726F d'honoraires
 

21 mars 1896
Par suite de l'installation du bassin formant abreuvoir au centre de la place il résulte que cette place est actuellement un bourbier. Il est indispensable d'y remédier. Projet de faire paver la place. Il est demandé 3 F du m2 La surface à paver étant de 100 m2 il faut prévoir 300 F
 

15 avril 1896
Pavage terminé sur 100 m2. Pour obtenir une bonne stabilité il est indispensable de paver toute la place et de construire un caniveau. Aussi paver celle de Loumet ou se trouve la borne fontaine. Le paveur étant sur place propose un rabais de 0,50F le M2. Il est proposé de paver 119 m2
 

25 avril 1896
Proposition de médecine gratuite par les docteurs de la ville de Mirepoix. Le docteur Rascol est à peu prés le seul appelé. Il est demandé que la commune soit desservie par les docteurs, un pharmacien et une sage femme de Mirepoix. Il propose de mettre la jeune Sarrail Marie sur la liste d'assistance.
 

17 mai 1896
Nouveau Conseil Municipal
:
Lagarde Pierre,Sérié, PaulMalvieille, JosephFaure, PierreRaulet, JacquesCazal, Antoine

Maire
: Faure Pierre 6 voix
Adjoint : Cazal Antoine
 

21 juin 1896
Réparations à faire au presbytère.
Devis de 300F. La fabrique n'a pas de ressources. Le conseil c'est transporté sur place. Il reconnaît l'extrême urgence tant au point de vue conservation de l'édifice que la sécurité des habitants. Il est demandé un secours.
Le Chemin de fer de Lavelanet à Bram demande pour l'assiette de la voie la cession gratuite de 24 ares de chemins (parcelle N°12). accepté
M Laffont Antoine demande aux contributions Indirectes l'ouverture d'un bureau de tabac. Cette demande ne peut aboutir que si un besoin réel des consommateurs est appuyé par le conseil. Le conseil déclare que ce bureau est indispensable car les fumeurs sont obligés d'aller à Lagarde ou à Moulin Neuf. Il approuve la demande.
 

11 février 1896
Mauvais état de chemin. Il propose la construction d'un pont sur le ruisseau de la Boulzanne au point où le chemin  a été déplace par le chemin de fer de Lavelanet.
 

13 juillet 1897
PV de réception définitive des travaux de la fontaine. Vaichére Philippe architecte à Chalabre accompagné de Faure Pierre maire en présence de l'entrepreneur dûment appelé . Nous nous sommes transportés sur tous les points de la canalisation et des fontaines publiques pour examiner et vérifier les travaux exécutés par Arnaud Pierre entrepreneur à Tréziers.
 

01 août 1897
Dimanche 1er août réunion concernant le pont de Boulzanne. Subvention de 950F
 

16 janvier 1898
Le Préfet annonce que la commune est rattachée à Chalabre pour le service de l'assistance médicale gratuite. Le conseil déclare qu'il ne fournira de liste d'indigents que si rattachement à Mirepoix.
Bail communaux La Faure à Faure Jean
 

07 août 1898
Demande de maintien de l'instituteur même s'il faut une maîtresse de couture
 

15 janvier 1899
Chemins
La rectification du chemin aux abords de la Boulzanne est effectuée. Elle ne donnera satisfaction que si le sol est suffisamment tassé. Devra être fait au moyen du cylindre Il est proposé d'y affecter 431F
Facteur
Le maire informe qu'un facteur receveur vient d'être créé à Moulin Neuf qui est à 3 km. Il serait avantageux pour la commune d'être desservie par ce bureau attendu que la correspondance nous parviendrait 36 h plus tôt.
Approuvé

Vente aux enchères
publiques de tiges de chêne au vacant de Bonnery. Disputé entre Méric Marc et Monié Joseph. Enlevé au 3éme feu par Méric 22F
 

30 mai 1899
Le jeune d'Esperonnat Albin est en traitement à l'Institut Pasteur à Paris. Le Conseil considère que l'état précaire et la situation d'infortune de la famille après de tels malheurs il est humain de se secourir mutuellement s'engage à contribuer dans la dépense des frais de séjour pour 60% et demande au Préfet d'y faire participer le département pour 40%. Il demande le remboursement des frais de route.
 

11 juin 1999
Le matériel scolaire est insuffisant. Le nombre d'élèves est toujours croissant. Il manque actuellement 20 places. Il manque entre autre un tableau noir avec chevalet et quelques cartes géographiques Vidal Lablache
Le maire propose d'acheter 4 tables bancs et un tableau noir.
Il demande au Préfet 6 tables banc et des cartes géographiques.
 

25 juin 1899
Lettre du Directeur des postes et Télégraphes de l'Ariège. Présente un projet de réorganisation de la distribution du courrier au bureau de Moulin Neuf pour Tréziers. Distribution 2 h plus tard mais c'est le courrier du jour qui serait distribué. Ce qui est une amélioration notable du service.
Le conseil demande de bien vouloir autoriser le facteur à séjourner ½ h après la distribution pour prendre les réponses urgentes. Le facteur étant de Tréziers pourrait pendant ce temps prendre son repas.
 

17 décembre 1899Engagements pris par les entrepreneurs Giradiére et Degrette de verser la somme de 150F pour réparer l'usure extraordinaire faite par leurs charrois aux chemins vicinaux N°1 et N°2.

 

 13/01/2012