DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE TREZIERS
1850-1859 |
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12 juin 1850
En plus du conseil municipal, conformément à la loi du 18/07/1837 art 42,
sont présents
les citoyens les plus imposés, au nombre de neuf :
Raulet Jacques, Bernard
Pierre Alexandre, Fabre Baptiste, Monié Baptiste, Bonnery Jean, Benet
Joseph, Faure Bathélémy, Malvieille Jean.
Tous reconnaissent la nécessité d'un garde champêtre pour prévenir les
dévastations des propriétés rurales. Salaire : 120 F.
Le sieur Rolland Jacques membre du conseil municipal et fermier du
domaine de M. Espert déclare s'engager de payer au dit garde champêtre
une somme de 80 F portant son salaire à 200F. D'où vote d’un rôle de 120
F
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14 juin 1850
Règlement permanent
de Police Municipale :
Article 1 - Toute
personne valide qui sera trouvée mendiant ou vagabondage sera arrêtée et
conduite à l'autorité municipale
Article 2 - Les
cabarets ne pourront ouvrir avant le jour et devront fermer du 1er
avril au 30 septembre à 10 h du soir, du 1er octobre au 31
mars à 9h du soir. Ils devront être fermés tous les dimanches et jour de
fête pendant les offices.
Article 3 - Il est
défendu à tout individu habitant la commune de rester dans le cabaret
après les heures prescrites.
Article 4 - Passé
les dites heures les cabaretiers devront faire retirer les étrangers de
leurs habitations.
Article 5 - Il est
défendu au cabaretier de donner à boire aux gens ivres et de recevoir
des enfants âgés de moins de 18 ans lorsqu'ils ne sont pas accompagnés
de leurs parents.
Article 6 - Il est
défendu au cabaretier de souffrir les jeux de hasardArticle 7 - Défense
est faite d'arracher déchirer salir les affiches des autorités publiques
et celles des particuliers.
Article 8 - Les
attroupements, tapages, clameurs, charivarri, propos et gestes
provocateurs ou injurieux et chansons obscènes sont expressément
défendues.
Article 9 - Il est
interdit tout bruit et tapage nocturne.
Article 10 -
Défense sont faites aux habitants de teiller le lin après 7h du soir et
avant 5 h du matin.
Article 11 -
Défense de mettre aucun vase coupe et autre objet sur les fenêtres, de
jeter sur la voie publique tant de jour que de nuit des immondices des
ordures.
Article 12 - Il est
adjoint à tous les propriétaires de maison ou à ceux qui les occupent de
faire nettoyer au moins 2 fois par an et réparer en temps utile les
fours et cheminées où l'on fait usage du feu
Article 13 - En cas
d'incendie, tout citoyen est tenu de porter secours et d'obtempérer aux
réquisitions de l'autorité.
Article 14 - Les
propriétaires de chiens méchants et hargneux ne pourront les laisser
sortir que conduits en laisse et muselés. Ils ne pourront être lâchés de
nuit que dans l'intérieur des bâtiments.
Article 15 - Si un
chien est soupçonné de rage, s'il a mordu quelque personne ou animaux il
sera attaché et gardé à vue.
Article 15 bis -
Défense sont faites de laisser divaguer les chiens depuis l'époque où
les raisins commencent à murir jusqu'après les vendanges. Ils devront
être tenus à l'attache ou muselés pendant tout ce temps.
Article 16 - Il est
défendu d'embarrasser la voie publique en y déposant sans nécessité, des
matériaux, fumiers, pierres et bois, en y laissant séjourner des
charrettes charrues ou autres instruments aratoires, enfin en empêchant
ou diminuant d'une manière quelconque la liberté ou sureté de passage.
Article 17 - Il est
interdit de faire sur la voie publique aucune excavation ou dégradation
quelconque.
Article 18 - Tous
les propriétaires ou locataires seront tenu de balayer le devant de leur
maison chaque dimanche matin et jour de fêtes.
Article 19 -
Défense de jeter dans les puits, sources et fontaines aucune matière qui
puisse détériorer la qualité de l'eau
Article 20 -
Attendu la rareté de l'eau dans cette commune, pendant le mois d'août
septembre octobre et novembre, il est expressément défendu d'aller
chercher aux puits et fontaines publiques avec des "tinelles" et des
comportes pendant les quatre mois.
Article 21 -
Défense d'abreuver et laver les animaux, les viandes et légumes dans les
sources, fontaines et réservoirs servant aux besoins du public.
Article 22 - Il est
défendu de laver du linge des légumes et autres herbes dans l'abreuvoir
public, d'y jeter des ordures ou immondices et d'y conduire des bestiaux
infectés de maladies contagieuses.
Article 23 -
Défense sont faites d'y conduire plus de trois chevaux à la fois et de
les mener plus vite que le pas. Le conducteur doit avoir au moins 18
ans.
Article 24 -
Défense d'établir des trous pour y déposer des fumiers à une distance
moindre de 50 m des maisons
Article 25 - Il est
enjoint aux propriétaires et fermiers d'enlever les fumiers qui se
trouvent dans le village et de les transporter dans les champs ou à une
distance supérieure à 50m des maisons.
Article 26 -
Défense de disposer des matériaux d'aucune espèces sous le porche de
l'église, ni autre objet quelconque, de s'en servir pour y faire aucune
espèce de travail, et notamment d'y faire des ordures.
Article 27 - Il est
interdit d'introduire sur la commune des animaux atteints de la morve ou
affecté d'une maladie contagieuse ou épidémique.
Article 28 - Le
propriétaire d'un animal atteint de la morve ou affecté d'une maladie
contagieuse ou épidémique est tenu d'en faire immédiatement déclaration
à la mairie
Article 29 - Tout
animal mort d'une maladie contagieuse sera enfoui avec sa peau tailladée
dans une fosse de 2,65 m de profondeur et à cent mètres au moins de
toute maison d'habitation.
Article 30 - Aucun
bail public ne pourra avoir lieu sans l'agrément de l'autorité
municipale.
Article 31 - Il est
expressément défendu de couper, écorcer, mutiler, arracher les arbres
plantés le long des chemins.
Article 32 - Il est
défendu de vendanger les vignes avant le jour fixé par procès verbal des
bans ou bannées.
Article 33 -
Jusqu'à ce que les vendanges soient terminées, elle auront lieu tous les
jours, sans interruption depuis le soleil levé jusqu'au soleil couché,
sous aucun prétexte les propriétaires ou les possesseurs ne pourront
vendanger ou faire vendanger avant ou après ces heures.
Article 34 - Les grappilleurs ne pourront s'introduire dans les vignes avant que la
récolte soit entièrement enlevée.
Article 35 - Il est
défendu à toutes personnes d'entrer dans les champs pour y glaner avant
le lever et après le lever du soleil.
Article 36 - Les
propriétaires colons et fermiers ne pourront envoyer pacager les
bestiaux sur les champs nouvellement dépouillés de leur récolte, que
deux jours après l'enlèvement de la récolte entière.
Article 37 - Il est
défendu de faire sans nécessité, dans les rues, places, chemins et
autres voies publiques aucun dépôt ou amas de fumier, boues, immondices,
pailles feuilles, bois, pierres, décombres ou autres objets.
Article 38 - Il est
également défendu à tout habitant de faire aucune construction,
reconstruction, démolition aux bâtiments donnant sur la voie publique
avant d'en avoir obtenu l'autorisation.
Les contraventions
au présent règlement seront constatées et les contrevenants poursuivis
conformément aux lois
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03 octobre 1850
Dépenses de l'école
primaire
1 - Taux unique de
la rétribution scolaire annuelle accordée à l'instituteur : 6F
2 - Indemnité de
logement : 80F
3 - traitement fixe
1851 : 200F
Population de la
commune 213 habitants.
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09 février 1851
Taux de rétribution
scolaire : 6F
Il y avait ici deux
classes ou catégories d'élèves, à savoir, une pour les commençants,
l'autre pour ceux qui écrivent. 1ére catégorie : 0,75F. 2éme catégorie
1,25F
Ces deux taux qui
étaient trop élevés eu égard à la pauvreté des habitants avaient été
fixés ainsi à cause du petit nombre d'élèves qu'il y avait en classe et
de la modicité du traitement fixe de l'instituteur.
Il est arrêté pour
1852 le traitement fixe à 200F.Il est ensuite si
conformément à l'article 8 de la loi du 13 novembre il y a lieu
d'allouer un supplément de traitement afin d'élever ses revenus à au
minimum 600F
A cet effet il
c'est fait présenter les rôles de la rétribution scolaire de 1850.
-
Lesquels s'élèvent à
64,75F
-
Imposition spéciale de 3cs
additionnels 48,35F
L'Etat et le
département devront fournir une subvention de 486,90F.
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13 avril 1851
Chemin vicinal N° 3
de Tréziers à Chalabre par la Fouiche. Il forme deux embranchements à
15m au dessous du village. L'un a été réparé et élargi à l'initiative du
maire. Les habitants demandent que les deux embranchements soient
réparés également. On déclare chemin vicinal les deux embranchements.
21 avril 1851
Le maire dépose un
devis estimatif des terrains pris dans la propriété des héritiers de feu
Françoise Clergue veuve Sérié domiciliés à Tréziers, pour
l'élargissement du chemin vicinal N°3 dressé par l'agent voyer cantonal
d'Alaigne le 25/03/1851. L'estimation est approuvée. Il est constaté le
manque de ressources de plus il est considéré que si le Conseil
Municipal accordait une indemnité au trois ou quatre individus qui ont
fait la réclamation tous les autres qui supportent sans rien dire les
gènes occasionnées par l'élargissement ne manqueraient pas de faire une
réclamation. Considérant que les individus qui ont réclamé sont ceux
pour qui le chemin est le pus profitable et le plus avantageux le
Conseil Municipal décide de ne rien accorder.
27 avril 1851
Rejet de la
réclamation de Jean Louis Fabre, Louis Bénet et Joseph Bénet. Estimation
exagèrée pour Bénet attendu qu'ils ont enlevé la terre ainsi que la
pierre du mur de clôture.
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11 mai 1851
Le chemin vicinal
N°3 de tréziers à Chalabre par La Fouiche passe sur une piéce de terre
que M. Bernard de Lagarde acquéreur de la métairie de La Fouiche venait
d'acheter au Sieur La Fontaine de Lagarde soit environ 3 ares de terre.
M. Bernard réclame comme indemnité une petite parcelle ou langue de
terre de 1 are , ancien chemin à la vigne de la Fouiche. Le conseil
accepte cette offre.
21 décembre1851
Vote Plébiscite
soumis au Peuple. Président du bureau Louis Cazal maire. Accesseurs :
Carrié Pierre, Carrié Joseph, Rolland Jacques, Luga Bernard. Oui : 54 Non : 2
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8 février 1852
Taux de rétribution
de l'instituteur 6F
Traitement : 200F
Rôle de rétribution
1851 : 117,50F
Centime
additionnel : 48,35F
Subvention 434,15F
29 février 1852
Vote pour un
député. 56 votants. Elu Alengry Louis André ancien représentant avec 56
suffrages.
09 mai 1852
Prêtent serment le
maire et l’adjoint: Je jure obéissance
à la Constitution et fidélité au Président
Louis Cazal maire
Luga Bernard
adjoint
Chaque conseiller prête serment en levant la main : Je le jure
09 mai 1852
Louis Cazal réunit
le conseil municipal. Luga Bernard, Mareilles Barthélémy, Carrié Pierre,
Bloy Jean, Rolland Jacques, Carrié Joseph, Deumié Pierre, Sérié Jean
Paul.
Habitants portés
sur la liste de 1852 des 30 plus imposés : Roussel Jean, Benet Joseph,
Bonnery Jean, Sérié Paul, Ricaud Jean, Casimir, Fabre Jean Louis,
Malvieille Jean, Delpous Jean, Douce Antoine.
La toiture de
l'église menace ruine attendu que les bois de charpente sont presque
entièrement vermoulus, que cette toiture est trop basse eu égard à la
grandeur de l'église, ce qui produit un très mauvais effet. M. le Maire
dépose au bureau un devis qu'il a fait dresser. Ainsi qu'un plan qui en
change les fermes actuelles qui supportent la toiture, et qui substitue
des arceaux en pierre de taille ce qui rendrait cette réparation
beaucoup plus solide et beaucoup plus durable. M. le Maire ayant déposé
également sur le bureau une expédition du budget de la fabrique approuvé
par Monseigneur l'évéque, qui ne présente aucune ressource, propose au
conseil de voter une imposition extraordinaire pour réparation
correspondant au devis de 2008,91F.
Vote 14 voix pour 4 contre pour une
imposition de 1200F à répartir en six annuités de 200F à partir de 1853.
Il est demandé une subvention.
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09 mai 1852
Mise en fermage
pour 9 ans du vacant de Bonnery.
09 août 1852
Vote des membres du
Conseil Général et du Conseil d'Arrondissement.
Anduze Paris 41
suffrages.
Chaubet Aimé 41 suffrages.
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10 août 1852
Renouvellement
maire et adjoint : Benet Joseph maire. Deumié Pierre adjoint
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12 septembre
1852
Renouvellement du
conseil municipal. Inscrits : 59
Votants : 48
Majorité absolue : 28
1 Raulet Jacques
fils réside au moulin neuf : 38
2 Deumié Pierre
réside à Tréziers : 36
3 Malveille
François réside à Tréziers : 30
4 Carrié Pierre
réside à Tréziers : 30
5 Monié Baptiste
réside à Tréziers : 29
6 Carrié Joseph
réside à Tréziers : 28
7 Benet Joseph
réside à Tréziers : 28
8 Bonnery Jean
réside à Tréziers : 26
9 Fabre Jean Louis
réside à Tréziers : 25
10 Bloy Jean réside
à Tréziers : 23
Cazal Louis réside
à Tréziers : 18
Rolland Jacques
Neveu réside à Tréziers : 18
Benet Louis réside
à Tréziers : 17
Sérié Jean
Bernard réside à Tréziers : 17
Sérié Pierre Paul
réside à Tréziers : 17
Rolland Jacques
réside à Tréziers : 15
Faure Gabriel
réside à Tréziers : 15
Douce Gabriel
réside à Tréziers : 12
Arnaud Jean réside
à Tréziers : 10
Méric Pascal réside
à Tréziers : 7
Raulet Jacques est
élu 1er conseiller.
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29 septembre
1852
La demande de
subvention pour l'église est rejetée par le préfet.
Le conseil
considérant que depuis fort longtemps la commune de Tréziers qui est
très misérable n'a obtenu aucun secours tandis qu'il est accordé à tant
d'autres qui sont infiniment plus riches, et que l'imposition qu'elle a
votée, malgré sa misère pour des réparations très urgentes à son église
mérite bien qu'il leur soit accordé un secours. Il est avis de
l'unanimité que dans le cas ou M. le Ministre des Cultes pourrait lui
accorder aucun secours d'ici à la fin de l'exercice courant, la
commission attendra qu'il puisse le faire dans le courant de l'exercice
suivant.
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17 octobre 1852
Réunion
extraordinaire en présence du maire Benet Joseph.
En vertu de la
circulaire préfectorale du 12 octobre 1852 acte N°136. Présent le
conseil municipal dont Raulet Jacques fils et Deumié Pierre Cette
assemblée a lieu pour exprimer de nouveau au Prince Président ses
sentiments de gratitude et de dévouement et il l’invite à délibérer sur
l’opportunité du rétablissement de l’Empire. Le conseil est pénétré de
reconnaissance pour les services que le Prince Président a rendus et
rends tous les jours au pays, convaincu que la France lui doit son salut
et lui devras son repos et sa grandeur si le pouvoir exécutif devait
s’établir en ses mains. Considérant que l’Empire est la seule forme
gouvernementale qui participe de la Monarchie et de la république, de
la première par l’hérédité de la seconde par l’élection, puisse
satisfaire tous les partis et réaliser la confusion dans le sein d’un
grand parti national. Emet le vœu que l’Empire soit rétabli dans la
personne du prince Louis Napoléon et de ses descendants.
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07 novembre 1852
Vote pour établir
statue équestre de l’Empereur Napoléon d’une somme de 5F
Oui : 59 Non 0.
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16 décembre 1852
Maire Louis Benet
lit lettre du Sous Préfet , jugement rendu par le juge de paix du canton
de Chalabre Le 20/03/181. Ce jugement
condamne Louis Cazal en qualité de maire à rétablir le mur de
soutènement de la terrasse des sieurs Fabre Jean Louis et Baptiste père
et fils et à 40F à titre de dommages et intérêts.
Le Conseil
Municipal dit que cette affaire regardant personnellement le maire qui
de son chef sans consulter personne avait fait démolir le mur objet du
procès. Ce mur aurait été démoli pour quelque motif de vengeance il
était obligé de le faire reconstruire à ses frais et dépens et de payer
les frais de procès. Le conseil considère que Louis Cazal a outrepassé
ses pouvoirs en ordonnant inutilement la démolition d'une muraille.
Considérant que le dit Louis Cazal en faisant opérer cette démolition
avait argué de la nécessité de faire passer le chemin vicinal qu'on
était en voie d'ouvrir, ce qui n'était pas vrai puisque le tracé fait
par l'agent voyer portait la direction de ce chemin à une distance
d'environ 15 m de la dite muraille. Le conseil demande éventuelle
possibilité d'exercer recours contre Cazal.
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13 février 1853
Dépenses école
primaire
Taux de rétribution
scolaire pour 1854 porté à 9F
Traitement de
l'instituteur : 200F
Rôle de rétribution
: 62F
Pour assurer un
minimum de revenu de 600F supplément de 338F
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27 février 1853
Prestation du
serment politique
Joseph Bénet :
maire
Deumié Pierre :
adjoint
"je jure obéissance
à la constitution et fidélité à l'Empereur".
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15 mars 1853
Mise en place Garde
Champêtre
Présents
1 - Conseil
Municipal : Raulet Jaques, Deumié Pierre, Malvieille François, Carrié
Pierre, Monié Baptiste, Carrié Joseph, Bonnery Jean, Fabre Jean Louis,
Bloy Jean.
2 - Plus fort
imposés : Faure Barthélèmy, Bernard Pierre, Delpoix Jean, Carrié
Célestin, Luga Bernard, Fabre Jean, Sérié Paul, Sérié Jean Bernard,
Sérié Pascal, Cazal Louis.
Le maire explique
qu'il est nécessaire qu'il y ait un garde champêtre à partir de 1854,
mais que la commune ne peut la payer toute seule. Les communes de
Caudeval et de Corbières se sont unies pour prendre un garde. Il propose
d'en prendre un avec la commune du Cazal des Faures si elle est
autorisée car elle appartient à l'Ariège. La commune paierait une sonne
d'environ 175F par an
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1er
juin 1853
Sous Préfet demande
de voter 15f pour contribuer au paiement du Commissaire de Police
cantonal en 1853.
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25 septembre
1853
Répartition des
contributions foncières
Benet Joseph
délégué à l'assemblée départementale.
Supléant : Raulet Jean Jacques
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14 décembre 1853
Crédit de 4
millions devant être répartis à titre de subvention entre les communes
qui ouvriraient des ateliers de travail en vue de l'occupation des
classes ouvrières et des indigents.
Le maire présente
des plans et devis de travaux à exécuter sur les chemins vicinaux.
Demande aide pour ces travaux
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10 février 1854
Ecole. Taux
rétribution 9F Traitement 200F Rôle : 108F
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15 mars 1854
Paiement des frais
de procès Fabre de 210,30F. Convient payer moitié avec Louis Cazal.
Accord avec Fabre pour les ramener à 160 F à partager avec Cazal.
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20 avril 1854
Réparations de
l'Eglise.
Le Sous Préfet
avise que par décision du 31 mars 1854 M. le ministre de l'instruction
publique et des cultes a accordé à la commune un secours de 200F pour
contribuer aux réparations projetées à l'église. Cette somme jointe à
l'imposition extraordinaire de 1200F en cours de recouvrement accuse un
déficit de 600F dans les ressources nécessaires à la réalisation des
travaux. Le Conseil propose de voter 600F en 1658 qui sera la dernière
année de recouvrement des 1200F
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14 mai 1854
Vote de 80F pour le
sieur Fabre
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11 février 1855
Ecole : Taux
rétribution 9F traitement 200F
Rôle : 49F Frais location de
la maison d'école : 50F
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17 mai 1855
Indemnités pour
l'élargissement du chemin N°3 (Lagarde)
Fabre Jean 29F,
Série Jean et Paul frères : 81F, Bénet Joseph 63 F, Benet Louis 24F,
Expertises 102,70F
Soit 300,55 à imposer sur deux ans
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03 juillet 1855
Installation du
nouveau maire et adjoints
Benet Joseph maire
*, Deumié Pierre adjoint *Conseillers :
Malvieille François *, Fabre Jean Louis *, Deumié Pierre, Raulet Jean
Jacques *, Bloy Jean *, Carrié Pierre *, Rolland Jacques (fermier )*,
Benet Louis, Faure Gabriel, Monié Baptiste *. (* = ont signé le
registre)
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04 novembre 1855
Crédit pour ouvrir
un atelier de travail en vue de donner de l'occupation aux classes
ouvrières et indigents.
Dans la commune environ 25 individus qui sont
sans travail pendant l'hiver, il conviendrait de les employer à la
réparation du chemin processionnal et du vicinal de Tréziers à Caudeval. Ils seraient payés
avec la dotation de sa Majesté l'Empereur des Français.
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06 janvier 1856
Nouvel instituteur
Baptiste Pierre
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12 février 1856
Instruction
Primaire : Taux de rétribution pour 1857 : 1F. Traitement fixe de
l'instituteur 550F. Rôle de rétribution : 49,98
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24 mars 1856
Sire, la France
entière palpite d'une joie inexprimable en apprenant la naissance d'un
enfant Impérial aussi remercie les cieux de nous avoir donné un héritier
à la couronne.
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07 février 1857
Ecole. Taux de
rétribution 1858 : 12F Traitement : 200F Rôle de rétribution 1856 :
152F. Frais de location école : 50F
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13/01/2012 |