Le chemin de fer 1873-1877

puce  PROJETS : PAMIERS BRAM
Alcide Villary de Fajac, propriétaire du château de Sibra commune de Lagarde (Ariége),  fut un des premiers promoteurs du projet de ligne de chemin de fer de Pamiers à Bram, avec un embranchement sur Lavelanet.
Deux départements, l'Ariège et l'Aude, étaient concernés par ces travaux . Il doit donc convaincre les deux Conseils Généraux de l'intérêt de son projet. convaincues.

D'abord, à Foix le 23 août 1873 le conseil général de l'Ariège examine ce projet de chemin de fer local. Une commission est mise en place. Elle est composée de MM. Doumenjon, de Nahaillan, Portet, Vigarozy, Vignes.

Ensuite à Carcassonne, dix jours plus tard,  le conseil général de l'Aude examine à son tour le projet que lui présente Fondi de Niort.
Il a lieu  d' intéresser à ce projet les communes traversées. Déjà en 1862 de nombreuses municipalités avaient approuvé la concession de la ligne Carcassonne Quillan à la Cie des chemins de fer du Midi, dont la municipalité de Tréziers, le17 mai 1862 (1).On espérait à nouveau leur avis favorable dans ce dossier.
 
En Ariège,  le sénateur  Jean Baptiste Vigarozy  devint l'un de ses plus ardents promoteur du projet.
En avril 1874, avec beaucoup d'enthousiasme, il le défends devant l'assemblée des conseillers ariégeois. Il explique que cette ligne drainerait un trafic de plus de 130 000 tonnes par an. Ainsi de nouveaux débouchés seraient ouverts aux bois, fer, bestiaux, pailles, fourrages, du département vers la Méditerranée. On recevrait aussi plus facilement, vins, matières premières, charbon de Graissessac dans l'Hérault. Des perspectives nouvelles s'ouvriraient pour créer des usines en mesure de traiter les minerais ariégeois. Le sénateur  Vigarozy souhaite qu'on aille vite, que l'on accorde rapidement la concession et des subventions. Il assure que soixante dix sept conseils municipaux sont déjà favorables.
Il va se heurter à l'opposition de quelques conseillers généraux du saint-gironnais: de Noailles, de Foix, Sentenac et Belissen. Ils exigeaient qu'on englobe dans le même projet la ligne Foix-Saint Girons dont l'intérêt économique
leur tenait davantage à cœur.
 
A Carcassonne, le 19avril 1874, le conseil général de l'Aude, qui a reçu l'appui de cinquante deux municipalité, nomme une commission d'étude. Elle est composée de : Guillieres, Gleizes, de Cahuzac, Garric, Teisseire et Bauzil.
 
LA COMMISSION INTERDEPARTEMENTALE
Le 11 juin 1874 des représentants des deux conseils généraux , Aude et Ariège, se réunissent à Carcassonne. Il doivent examiner la demande de mise en concession et son articulation avec les autres projets en cours.
Etaient présents :. Vigarosy conseiller général du canton de Mirepoix ; Doumenjou conseiller général du canton de Tarascon ; Portet conseiller général du canton de Lavelanet ,  Grillières conseiller général du canton de Montréal d'Aude; Gleizes conseiller général du canton de Fanjeaux ; De Cahuzac conseiller général du canton de Belpech; Garric conseiller général du canton de Castelnaudary; Teisseire conseiller général du canton de Carcassonne, Bauzil conseiller général du canton de Conques
M. Vigarosy est nommé président de la commission; M, Bauzil, secrétaire.

Le Président Vigarosy prend la parole pour exposer les motifs et le but de la réunion. Une demande en concession d'un chemin de fer  entre les départements de l'Aude et de l’Ariège a été soumise aux deux Conseils généraux. Cette demandé a été accueillie favorablement, sous la réserve que la décision définitive ne serait prise qu'après l'examen de la question par les deux Commissions réunies.

Il s'agit :
1° -  de reconnaître et d'affirmer l'utilité d'une voie ferrée reliant l’Ariège à l'Aude
2° - cette utilité reconnue, d'examiner si l'on doit accepter purement et simplement la projet présenté; par M. Villary de Fajac, du chemin de fer reliant Pamiers à Carcassonne.
3° - ou bien s'il ne serait-il pas préférable, de diriger ce chemin de fer de Pamiers sur Castelnaudary .
4°  - enfin, si la première direction était adoptée, s'il ne conviendrait pas d'imposer au concessionnaire l'établissement d'un embranchement par Ribouïsse sur Castelnaudary

M. Garric  conseiller général de Castelnaudary prend la parole et s'attache à démontrer que l'intérêt bien compris des deux départements est de relier directement Pamiers à Castelnaudary. Il produit, à l'appui de son opinion, un relevé statistique du transit qui se fait du Tarn vers l’Ariège par Castelnaudary, transit consistant principalement dans le trafic des houilles de Carmaux et des laines de Mazamet, en échange des fers de l'Ariège. En dehors de ce motif d'intérêt général, il fait ressortir le préjudice considérable qui résulterait, pour la ville de Castelnaudary, de l'exécution du projet de M. Villary de Fajac. Il ajoute que le canton de Belpech a les mêmes intérêts que Castelnaudary. En conséquence, il demande que la ligne projetée se dirige directement sur Castelnaudary, ou tout au moins; que cette ville soit reliée par un embranchement vers Ribouïsse à la ligne principale de Pamiers à Carcassonne.
:M. de Cahuzac, conseiller de Belpech, déclare partager l'opinion de M. Garric. La direction ou embranchement sur Castelnaudary servirait d'une manière plus complète les intérêts du canton de Belpech. Néanmoins le projet primitif étant de nature à donner satisfaction à ces intérêts dans une certaine mesure il ne s'oppose pas formellement à l'adoption de ce tracé.

MM. Doumenjou (Tarascon), Portet (Lavelanet), Teisseire (Carcassonne), Grillières (Montreal). Gleyzes (Fanjeaux), Vigarosy (Mirepoix) et Bauzil (Conques) prennent successivement la parole, pour combattre l'opinion émise par M. Garric.
Ils établissent que l'intérêt réel des deux départements est de mettre en communication Pamiers et Carcassonne, c'est-à-dire deux contrées dont les produits sont tout à fait différents, et entre lesquelles, par conséquent, s'établiront des échanges considérables. Notamment les pailles, les fourrages, les bestiaux, les bois de chauffage et de construction de l’Ariège, viendront satisfaire aux besoins des contrées viticoles du bassin de la Méditerranée, qui rendront en échange au département les vins qu'elles produisent. Un débouché nouveau sera ouvert aux mines, aux produits manufacturés de ce département, qui ont déjà d'ailleurs leur écoulement vers l'Océan par le chemin de fer de Foix à Toulouse. L'intérêt est bien évident pour les cantons de Fanjeaux, d'Alaigne, de Montréal et de Carcassonne
En ce qui touche la demande d'embranchement présentée par M. Garric, son exécution occasionnerait des dépenses énormes et si peu en rapport avec les besoins, que l'idée de cet embranchement paraît devoir être écartée.
La discussion étant close, il est passé au vote. Les propositions relatives à un changement de direction sur Castelnaudary ou à l'établissement d'un embranchement par Ribouïsse sont repoussées par la majorité de la commission. Elle décide, après avoir reconnu l'utilité incontestable d'une voie ferrée reliant directement l’Ariège à l'Aude, qu'il y a lieu d'approuver le projet présenté par M. Villary de Fajac, d'un chemin de fer de Pamiers à Carcassonne.
 
PROPOSITIONS DE VILLARY DE FAJAC

Au mois d'octobre 1874,Vigarozy qui a beaucoup travaillé pour obtenir un consensus, présente au conseil général de l'Ariège les dernières proposition de Villary de Fajac. L'antenne Mirepoix-Lavelanet serait prolongée jusqu'à Bélesta. Cela permettrait de transporter les bois des forêts environnante de Bélesta, Puivert et Belcaire.
De plus il s'engage à construire par la suite la ligne Foix-Saint Girons. En contre partie, compte tenu du temps perdu, il souhaite une décision immédiate. Il demande une subvention de 40 000 francs le kilomètre. Il propose aussi d'établir en complément à l'ouvrage deux tramways qui relieraient Laroque d'Olmes à Chalabre par Labastide sur l'Hers et le Peyrat.
Le conseil général de l'Ariège accepte la proposition sous condition que l'Etat s'engage pour 50% du montant des travaux. Il concède pour 99 ans à Villary de Fajac la construction et l'exploitation d'une ligne ferrée d'intérêt local de Pamiers à la limite de l'Aude avec un embranchement de Mirepoix à Lavelanet et Bélesta. La concession serait de 99 ans, le délai de construction est de 6 ans.
De Fajac veut  réaliser en premier la ligne sur Carcassonne et Lavelanet. Par prudence ,le conseil général ariégeois décide qu'à chaque paiement des travaux réalisés, il sera retenu 10 000 francs du kilomètre. Cette somme serait affectée à l'acquisition des terrains nécessaires à l'établissement de la ligne de Saint Girons. Il est voté une subvention de deux millions de francs.

De son coté en novembre 1874 le conseil général de l'Aude, qui ne suit pas la position de la commission interdépartementale du mois de juin, en est encore à se poser la question du financement et du cout réel du projet.
COMMUNIQUE DU PREFET DE L'AUDE AU CONSEIL GENERAL
M. Villary de Fajac, demeurant à Paris, avait présenté au Conseil général, dans sa dernière session, une demande tendant à obtenir la concession d'un chemin de fer d'intérêt local partant de Carcassonne pour se diriger sur Pamiers, en desservant les cantons de Montréal et de Fanjeaux, se rapprochant, de celui de Belpech et traversant le territoire de Mirepoix. Par sa délibération du 4 septembre 1873, le Conseil a prononcé le renvoi à l'Administration de la demande en concession, pour procéder à son instruction. M. l'Ingénieur en chef m'a adressé cette affaire accompagnée d'un rapport de M. l'ingénieur de l'arrondissement de Castelnaudary, duquel il résulte que le demandeur ne s'est livré à aucune étude sérieuse, que le tracé figuré sur un extrait de carte annexé à sa demande pourrait être modifié avec de grands avantages et raccourci d'une manière considérable.
Le chiffre de la subvention (vingt mille francs par kilomètre) demandé par M. Villary de Fajac, n'est pas justifié, et l'on ne peut savoir, sans se livrer à des études plus complètes, si ce chiffre est trop élevé, ni si son insuffisance est telle que l'Administration doive refuser la concession, dans l'intérêt même du concessionnaire et du département.
J'ai transmis, le 17 mars dernier, un plan du tracé de la ligne à établir et une notice explicative du projet, à Messieurs. les Maires des communes traversées ou intéressées à la construction, en les invitante soumettre ces documents aux Conseils municipaux, pour émettre un avis sur son utilité et examiner si les ressources financières leur permettent de concourir par une subvention à son établissement. Je mets sous les yeux du Conseil les avis des municipalités. Dans cet état de choses, je pense qu'il ne peut être donné suite à cette affaire qu'après que le demandeur en concession aura produit un projet complet, ou que MM. les Ingénieurs auront étudié eux-mêmes ce projet, au moyen d'un crédit qu'il faudrait voter à cet effet.
Hélas, le 23 juin 1875, il y eut des inondations désastreuses dans  l'Ariège et l'Aude, qui mobilisèrent tous les moyens des départements.
 
Ces inondations centennales touchèrent tout le sud ouest. Ces crues de la Saint Jean, sont restées dans la mémoire collective. De grandes quantité de neige étaient tombées sur les Pyrénées qu'elle couvraient jusqu'à fin mai. Au mois de juin il  plut presque sans interruption. Six départements furent touchés. A Toulouse la Garonne monta à 8,30m. Il y eut 209 morts. Plus de mille maisons furent détruites, trois ponts emportés.
Le Président de la République Mac Mahon en visite à Toulouse prononça la phrase restée célèbre "Que d'eau, que d'eau".
Dans l'Ariège il y eut une centaine de victimes, le village de Verdun fut ruiné par les eaux. La vallée de l'Hers vif fut aussi éprouvée avec la destruction des ponts de Camon et de Mazéres..
Dans l'Aude les dégâts furent aussi importants, les dommages aux routes furent évalués à 129 600 francs.
 
Devant toutes cette désolation, pour les autorités, la remise en état des routes et ouvrages d'art devenait prioritaire. Les projets de chemin de fer locaux étaient provisoirement oubliés.
 
Malgré ce coup du sort Villary de Fajac n'abandonna pas son projet. Il chercha des alliés. En 1876 il reçut l'appui des dirigeants de Cie du Midi. Ce projet ne pouvait que leur apporter du trafic. Le Ministère des Travaux Public s'intéressa à son tour au projet. Le 8 août 1876 le ministre se déclara favorable au classement de Pamiers-Bram avec son antenne sur Lavelanet en lignes d'intérêt général.

Après cette prise de position les conseils généraux n'ont plus qualité pour prendre les décisions. C'est le Ministère des transport qui suit le dossier.
Malgré ça les conseillers départementaux vont continuer à s'y intéresser et à donner leur avis.
Le 3 et 4 septembre 1876 le marquis de Lordat informe le conseil général de l'Aude de l'intérêt porté au projet par les banques Kolhn Reinach et Cie. Le 31 août 1876 le sénateur Vigarozy obtient du conseil général la transmission des études et du projet à l'Etat (1)

 
1875-1876 LA CONCURRENCE DU PROJET SAINT-GIRONS PERPIGNAN
En concurrence avec le projet de Villary de Fajac, les études sur la ligne de Saint Girons à Perpignan progressaient. Elles recevaient l'appui constant du département de l'Aude. Elle aboutissait à la ligne Carcassonne Quillan quelle prolongeait vers Perpignan.  Le conseiller général Anduze de Chalabre en était un des plus ardents défenseurs.
Coté ariégeois l'attitude était quelque peu différente. En octobre 1875 l'ingénieur en chef Decombe, invité à faire le point, déclare que les études sur l'itinéraire Saint Girons-Vernajoul sont entamées. Celles de Montgaillard jusqu'à la limite de l'Aude sont bien avancées. Toutefois il juge qu'il serait inutile de les poursuivre tant qu'il ne seras pas statué sur la demande de concession de Villary de Fajac..

Le 8 aout 1876 le ministre des transports Albert Christofle écrit au préfet de l'Aude : Vous demandez quelle suite il conviendrait de donner aux propositions de M. Villary de Fajac concernant la ligne devant s'étendre dans deux départements, traverser un faîte compris entre deux bassins géographiques distincts et se rattacher, à ses deux extrémités, à deux voies faisant partie du réseau concédé à la Compagnie du Midi. je suis d’avis, Monsieur le Préfet, que la ligne projetée présente tous les caractères d'une ligne d'intérêt général, et je vais, dès lors, examiner quelle suite il y a lieu de donner à cette affaire.
 
1877
Le lundi 9 avril 1877 le Conseil Général de l'Ariège reçoit un conseiller audois afin de s'entretenir, officieusement, pour définir une position commune sur le projet de chemin de fer sous pyrénéen allant de Saint-Girons à Perpignan , passant par Foix,-Saint-Paul, Lavelanet, Chalabre et Quillan. Il s'agit de renouveler le vœu demandant son classement en chemin de fer d'utilité publique.
Il assistera aux débats ariégeois qui traitèrent surtout du projet Bram-Pamiers.

M. Jacques Auguste Bordes-Pages conseiller général maire de Seix présenta ainsi son rapport : 
L'État portant le projet en Bram-Pamiers, nous n'avons plus qualité pour accorder de concession, nous ne pouvons qu'émettre des vœux .
Cette question s'est présentée au mois d'août dernier devant le Conseil général de l'Aude. La discussion fut ardente.
D'une:
part, M. Anduze, maire de Chalabre, repoussait le projet de Bram à Pamiers préconisant de lui substituer la ligne par Foix, Lavelanet, Chalabre, Quillan.
D'autre
part, M. de Lordat, sans repousser absolument la ligne juxta pyrénéenne, préconisait le projet de Bram à Pamiers.
Après
un premier vote, favorable aux conclusions de M. Anduze, quelques membres ayant déclaré n'avoir pas compris la question, on a voté de nouveau. Cette fois, on s'est divisé à parts égales : neuf conseillers pour l'un des projets, neuf pour l'autre. Le président, M. Marcou, usant de la prépondérance de son vote, les conclusions de M. Anduze furent été rejetées, et celles de M. de Lordat,: favorables, au projet de Bram à Pamiers,  furent adoptées.
Depuis
, sur les instances de notre honorable collègue et sénateur, M. Vigarosy, et sur celles de M. le Préfet de l'Ariège, demandant une solution, le ministre des travaux publics a répondu à M. le Préfet ce qui suit :

Lorsque
l'instruction de ces deux projets sera terminée, vous pouvez être assuré, Monsieur le Préfet, que je ne perdrai pas de vue l'intérêt que vous y attachez...

Et maintenant que faire du projet de Carcassonne à Pamiers par Mirepoix ? La Commission pense que ce projet a toujours sa raison d'être.
En effet, Messieurs, il ne suffit pas de créer au pied des Pyrénées une longue ligne ferrée parallèle à celle du Midi; il faut bien, de distance en distance, relier ces deux lignes maîtresses par des communications transversales. Or, une voie entre Pamiers et Bram nous paraît indispensable. Pamiers n'est qu'à  64 kilomètres de Bram; or, pour aller de Pamiers à Bram par le chemin de fer actuel du Midi, on est obligé de passer par Toulouse et de parcourir ainsi 136 kilomètres, c'est-à-dire, 72 kilomètres inutiles.
Et
quand je dis Pamiers, c'est Foix, c'est Saint- Girons, c'est l'Ariège presque entière qui est obligée de doubler le parcours. Dira-t-on que le projet par Lavelanet, Quillan et Limoux une fois réalisé, on pourra prendre cette voie? Eh bien, la distance parcourue de Pamiers à Bram serait alors de 158 kilomètres.
Nous
pensons que ces chiffres suffisent, sans renouveler d'autres considérations tant de fois battues, pour démontrer la nécessité d'un embranchement de Pamiers à Bram. Nous estimons qu'il y a lieu de continuer d'appuyer ce projet de tous nos vœux.
La .Commission conclut donc qu'il convient de demander à. l'Etat :
Le tronçon .de Saint-Girons à Foix indispensable.

L'achèvement de la ligné de Bayonne à Perpignan, par Foix, Lavelanet, Chalabre et Quillan
Le tronçon reliant Pamiers à Bram.

Le jeudi 12 avril après-midi, reprise de la discussion sur les projets de chemins de fer puis vote. On se trouva avec deux positions bien tranchées Célestin Auzies conseiller de Massat qui soutient la ligne sous-pyrénéenne Saint Girons-Perpignan et Benoit Antoine Vigarozy maire et conseiller de Mirepoix qui appuyait Pamiers Perpignan.
Ce dernier tenta de faire adopter une résolution de statuquo sans préférence, pour soutenir Pamiers-Bram. Elle fut rejetée,  par onze voix contre quatre.

Ont voté pour : . Frézoul (Varilhes), Portet, Sentenac, Charles Vigarozy (Mirepoix).
Ont voté contre :Jean Georges Auzies (Massat), Cyprien de Bellissen (La Bastide de Sérou), Bordes-Pagés, Emile de Campoussy (Querigut), Hippolyte Doumenjou (Tarascon), de Foix, Léonce Hoquetis (Saverdun), Louis Laborde président (Foix), Adolphe de Limairac(Cabannes), Maurice Morère (Castillon), Emile Sans-Leroy vice président (Mas d'Azil).


 
SOURCES :
(1) Comptes rendus des réunions du conseil municipal de Tréziers.
 Villary de Fajac, Rapport présenté aux Conseils municipaux de l'Ariège et de l'Aude...projet Pamiers Bram par Mirepoix..., Seringe, 1877
Les Chemins de fer. Aperçu historique....Alfred Picard, Paris, Dunod, 1918
ISSN : 1626-0139

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24/11/2013