Le chemin de fer Pamiers - Limoux |
1888 CHEMIN DE DE FER DE PAMIERS A LIMOUX |
Le projet de cette ligne
fut scindé en trois lot 1er lot: Entre Pamiers et la rivière du Douctouyre 14,260 km. Le projet fut approuvé par décision ministérielle du 17 mars 1886. La dépense par kilomètre etait de 80.000 francs. Ce lot ne comprenait aucun ouvrage important 2eme lot : Entre le Douctouyre et la fin de la station de Mirepoix.. Le projet fut approuvé par décision ministérielle du 16 juillet 1886. La dépense par kilomètre était de 63.958 francs. Ce projet comprenait un seul ouvrage important, c'était le pont sur le Douctouyre, trois arches en arc de cercle de 14 mètres d'ouverture. 3eme lot : De la fin de la station de Mirepoix à limite de l'Aude. Projet approuvé par décision ministérielle du 28 janvier 1888. La dépense par kilomètre était de 102.857 francs. Ce projet comprenait un seul ouvrage important, le pont à construire sur l l'Hers, près du Moulin-Neuf, à trois arches en plein cintre de 16 mètres d'ouverture. Il restait à procéder aux enquêtes pour les trois dernières communes : Mirepoix, Roumengoux et Moulin- Neuf. Les dossiers d'enquête seraient prêts pour le mois d'août 1888. On fallait demander à l'Administration l'autorisation de lancer la procédure. Le montant des terrains déjà achetés et payés etait.de 323.236 Francs. Le département de l'Ariège devait contribuer pour un tiers dans les dépenses d'acquisitions de terrains. Les emplacements des stations avaient été soumis à enquête et approuvés par la décision ministérielle du 3 novembre 1883. Les stations de la ligne de Pamiers à Limoux, situées dans l'Ariège, étaient au nombre de cinq: le Carlaret, les Pujols, Rieucros, Mirepoix et Moulin-Neuf.. Cette dernière gare serait commune à la ligne de Lavelanet à Bram |
1892 - SECTIONS DE PAMIERS A MOULIN NEUF |
Les trois lots
composant la ligne avaient été approuvés par décisions
ministérielles des 17 mars, 16 juillet 1886 et 28 janvier 1888. Acquisitions de terrains. 1er Lot. L'arrêté de cessibilité pour les terrains de ce lot fut pris le 6 avril 1892. Le jugement d'expropriation, rendu le 8 avril 1892, fut affiché, publié et notifié. Antérieurement à 1889, dans les communes que traverse la ligne de Pamiers à Besset compris, il avait été acquis à l'amiable 35,4 ha. Il fut traité à l'amiable avec quarante-un propriétaires pour 6,26 ha. .Un jury se devait se réunir dans le courant du mois de juillet pour fixer le montant des indemnités à accorder aux propriétaires qui n'avait pas voulu traiter à l'amiable. Le conseil général espérait et qu'ils seraient peu nombreux Il fut annoncé que l'adjudication des travaux du 1er lot .aurait lieu dans le mois de juillet. Le Conseil Général s'engagea pour l'établissement du chemin de fer de Pamiers à Limoux à payer le cinquième de la valeur des terrains à acquérir (Délibération du 31 août 1881). D'après une estimation, serrée de près, il fut annoncé que probablement l'acquisition des terrains s'élèverait environ à la somme de 1 053 000 francs, sur laquelle le département devrait fournir environ 210 000 francs. Les acquisitions seront terminées vers la fin de 1893. Ce chiffre de 210,000 francs ne devait pas être considéré comme définitif, mais il semblait suffisamment exact pour fixer le département sur les charges qui lui incomberaient. |
1894 - CHEMIN DE FER PAMIERS LIMOUX AVANCEMENT DU PROJET |
1er Lot : Pamiers (PK
0.626 à la rivière du Douctouyre PK. 14. 250.) 3e Lot : de la
sortie de
la station de Mirepoix, PK 24.882, à la limite de l'Aude près de
Moulin-Neuf, PK. 31. 882, longueur de 7 kilomètres. Ouvrages métalliques. Le
projet .d'exécution des travaux métalliques ponts, garde-corps, et
barrière-coulissantes fut, communiqué à la Compagnie du Midi le 2 janvier 1894. |
Dimanche 20 novembre 1898 : la ligne Pamiers Mirepoix est ouverte. |
Par décision ministérielle du 28 octobre 1898, il
fut
alloué à la Compagnie du Midi une somme de 200,000 francs pour qu'elle rende
définitive une déviation de 513 mètres établie, à titre provisoire,
pendant l'exécution des travaux de ballastage, au droit des terrains
ébouleux de la tranchée dite de Saint-Amadou ou de Lagarmasse, et pour
qu'elle procède à l'établissement d'un passage à niveau avec maison de
garde, ainsi qu'à la reconstruction d'un chemin vicinal et divers autres
travaux, notamment au revêtement des talus de la grande tranchée du Carlaret. Aux termes de cette décision. la Compagnie ne peut être admise à formuler aucune réserve concernant les tranchées précitées, leur situation se trouvant définitivement réglée par l'allocation qui leur a été accordée. Mais il résulte d'une lettre, en date du 7 janvier 1899, adressée par M. le Ministre des Travaux publics à MM. les Administrateurs de la Compagnie, que l'Etat reste chargé des acquisitions nécessaires à l'exécution des travaux désignés dans la décision et du règlement des dommages résultant des mouvements de masse du coteau de Saint-Amadou produits par l'ouverture de la tranchée. Il ne pourra être procédé à ces acquisitions et règlements que lorsque la Compagnie aura exactement fait connaître les terrains qui lui sont utiles. La Compagnie doit également exécuter les travaux d'agrandissement de la gare de Pamiers suivant les dispositions d'un projet approuvé par l'administration supérieure le 30 mars 1898. |
ISSN : 1626-0139 Retour page d'accueil Mail to : Robert Faure |
23/11/2013 |