1798 DESERTEURS DE L'EMPIRE

Les appels de la Nation à venir combattre dans les armées de la République ne semblent pas avoir  eut la réponse attendue. dans la commune se Tréziers. Des réquisitions avec coercition étaient devenu nécessaires

Beaucoup manœuvraient pour y échapper. Ils devenaient déserteurs.
 

En 1795 Pelet représentant du peuple auprès de l’arme des Pyrénées s'adressait aux départements et municipalités : Des citoyens soumis à réquisition,  se sont soustraits à la réquisition, se trouvent dans leurs foyers,. Ils n'ont pas rejoint. Ceux qui ne se rendront pas, dans ledit délai, pour prendre leur route, ou qui s'écarteraient de celle qui leur serait tracée, feront réputés déserteurs, ils feront traités comme tels

Ils seront tenus de se rendre dans trois jours au chef-lieu de districts. Ils y recevront un ordre de route, pour rejoindre leurs corps. Ceux qui s'écarteront de la route feront arrêtés et traduits à l'armée de brigade en brigade, par la gendarmerie nationale.

 
1798 LE SERVICE MILITAIRE
Le 19 fructidor An VI (5 septembre 1798), sous le Directoire, Jean-Baptiste Jourdan et Pierre Delbrel à l'assemblée des Cinq Cents, fait voter une loi qui institue la conscription et le service militaire obligatoire. L'article premier de la loi Jourdan énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie ».
Elle pose le principe de la conscription pour tous les jeunes âgés de 25 ans, pour une durée de 5 ans en temps de paix et illimitée en temps de guerre. Le service militaire est obligatoire en complément du volontariat. Les recrues sont désignées par tirage au sort.
Le principe de cette loi — « Tout Français est soldat et se doit à la défense de sa patrie » — devait rester en vigueur à travers tous les régimes jusqu'en 1996.
Elle était destinée à faire face à la grande démobilisation consécutive au 9 thermidor — 700 000 hommes en 1794, 380 000 en 1797.
 
Plusieurs jeunes hommes de Tréziers refusèrent la circonscription. Ils se réfugièrent dans la clandestinité.
 
CALVEL BARTHELEMI

Fils de François Calve,l originaire de Galinargues petit village du pays de Sault, et de Carrié Marguerite d'une vieille famille de Tréziers. Il est né à Treziers le 17 juin 1774. Comme son père il est forgeron, il travaille le fer et soigne les animaux. Il se déclare maréchal ferrant.

Il habitait dans une maison située à l’actuel 13 rue de la Bourdette. Ce bâtiment maintenantl regroupe deux maisons. Il habitait la partie sud qui, plus tard, devint l’épicerie Ribo  (1940-50)

En 1798 il avait 24 ans. Il ne rejoignit pas l’armée et fut porté déserteur.

Son signalement : taille 1.82, cheveux et sourcils noirs, front petit, nez bien fait, bouche petite, menton rond, visage rond et joli.

Il fut amnistié le 3 vendémiaire an 11 (25/09/1802)

 
CARRIE JEAN LOUIS

Fils de Carrié Joseph et de Tournié Marie. Il est cousin avec Barthelemi Calvel. Il est né à Tréziers en 1794 prénom usuel Louis. Il est tisserand de toile et de draps, puis tailleur

En 1798 il avait 24 ans. Il ne rejoignit pas l’armée et fut porté déserteur.

Son signalement : taille 1,73m cheveux et sourcils noirs, yeux roux, front ordinaire nez effilé bouche moyenne menton rond

Il fut administié le 16/10/1802

 
TOURNIE JEAN BAPTISTE

Tournié Jean Baptiste est né à Treziers le 02 juillet 1775. Fils de Jean Louis Tournier fermier du château de Tréziers et de Jeanne Richou Prénom usuel Baptiste.

Le 09 mai 1799 il épouse à Peyrefitte du Razes  chef lieu de canton Marie Sénié originaire de Lagarde.

Il ne rejoint pas l’armée. Il est porté déserteur

Son signalement : taille 1,65 Cheveux roux sourcils châtains, yeux gris, front petit, nez épaté, bouche moyenne menton, visage ovale

Le 15 mai 1802 l’Empereur Napoléon fait promulguer la loi 24 floréal an X . Loi d’admnistie pour les crimes de désertion à l'intérieur commis par des sous-officiers et des soldats des troupes françaises.

Tournié Jean Baptiste est porté sur l'état d'amnistie de l'arrondissement. Il est autorisé à rentrer dans ses foyers à Tréziers fait Carcassonne vendémiaire an XI (octobre 1802)

 
FAURE LOUIS

Né le 14 avril 1772 à Tréziers. Son père est Pierre Faure est tailleur d’habits à la Borde du tailleur aux Pujades. Sa mère est Gadal Marie Anne dite Joulia.
Il est porté déserteur.

Son signalement : Taille 1,62m cheveux et sourcils noirs, yeux roux, et aufrein, front petit, nez épaté, bouche moyenne, menton rond, visage rond.

Il va épouser Françoise Marchand. Ils vont avoir leur premier enfant Jodeph le 16 octobre 1802. Cette même année il est amnistié.

 
JEAN BONNERY

Son signalement : Taille 1,62m cheveux et sourcils châtain, yeux roux front bombé, nez bien fait, bouche moyenne menton rond, visage rond.
 Porté déserteur

Amnistié le 9 vendémiaire an 11 (1er octobre 1802)

 

24/12/2020