LE CHATEAU ANNEES 60-70

 
 

 
 

La façade côté nord avait été modifiée par Jonquiéres d’Oriola. L’eau qui tombait du toit malgré cinq rangées de de génoises, tuiles mouillées disait on jadis, ruisselait sur l’entrée. Aussi fit-il construire une avancée avec une porte monumentale, une tour en quelque sorte avec des chenaux. Cela permit d’agrandir le couloir d’accès et de construire un escalier monumental amenant au premier étage des appartements de maîtres.

Cette construction en pierres de tailles souvent massives se distingue du reste de l’édifice par l’absence de génoise. Elle réutilise les fenêtres à meneau et les pierres de la façade d’origine

Dans la petite cour devant l’entrée, venu de contées plus chaude, l’Espagne peut-être, un palmier avait du mal à survivre. Poussiéreux et terne.

Un puit avait été creusé à côté. On avait espéré atteindre la nappe qui alimentait le grand puit de la yére où trônait une éolienne. Son gouvernail était une tentation pour les chasseurs. Plus d’un avait essayé de décharger son arme sur cette cible.      

 
 

Dans les années 1970 bien des choses avaient changé dans le domaine. Fini la traction animale. Les moissons de jadis et le dépiquage avec ses gerbières avec la réunion de tous les bras disponibles du village pour remuer les gerbes porter les sacs de grain jusqu’au deuxième étage du château.

Le petit bâtiment en ruine à l’entrée du château, bordant la cour au sud-est, avait été la maison des métayers. Mal entretenue, devenue une masure, elle avait été abandonnée en 1866. Maintenant, c’était une ruine devenue dépôt d’ordures diverses.

Le premier bâtiment imbriqué dans le volume principal du château, au nord-ouest, avait été étables et écuries. Il était de la même facture architecturale que le château. Toit avec cinq rangées de génoise