Autres curés sous l’ancien Régime |
Le recteur
Jean Gravier ou Granier arrivait à la paroisse Saint-Martin de Tréziers en
1674. Est-ce la marque d’un manque de ressources financières, ou bien
l’expression d’un tempérament économe, sous son ministère les feuilles
des registres paroissiaux ne laissent plus apparaître le moindre espace
inutilisé. Alors que son prédécesseur enregistrait trois ou quatre
baptêmes par page il va réussir, en comprimant son écriture, à en faire
tenir sept ou huit. |
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Parfois, il est épaulé par son prédécesseur, qui avait gardé des liens particuliers avec la paroisse. En février 1678 on voit Pierre de Rouanet alors chanoine de la cathédrale Saint-Maurice venir baptiser un nouveau-né de la communauté du Cazal des Faures.
Le 24 novembre
1690 Jean Gravier recteur du lieu de Tréziers fait reconnaissance des
biens tenus en emphythéose perpétuelle du seigneur de Mirepoix. Il
possède al Peirou en mazures une métairie champs herm et pré. Il tient
en qualité d'obitaire une maison et jardin à la place, actuellement la
mairie de Tréziers..
A partir de
1695 le curé Castet est à la tête de la paroisse. D'octobre à décembre
1697 il est remplacé par le vicaire Marion Dupoux.
A partir de
1722 le père Montsarrat est curé de Tréziers. Il restera vingt ans à la
tête de la paroisse. Il sera remplacé de façon éphémère par le père
Bergé. Pendant son ministère la plus part des actes portent la mention "requis
de signer a déclaré ne savoir, en foy de quoi". En quelques
décennies l'alphabétisation dans la paroisse s'est dégradée. Il a des
domestiques pour tenir le presbytère : Jean et Jeanne Cabrére. |
En
décembre 1743 Jean Caraben qui est nommé curé de Tréziers. Il est
âgé de trente et un ans. Il va rester trente-cinq ans à la tête de la
paroisse, jusqu'à sa mort le 20 août 1778. En 1759 puis en 1763 comme tous les autres habitants de la communauté de Tréziers il fait la reconnaissance des biens qu'il détient au seigneur Gaston de Lévis Marquis de Mirepoix et de Léran. Il possédait presque quatre hectares de terres. Il avait deux vignes, l'une de cinquante-six ares à Trapette, l'autre plus petite à la Fage. Les deux bien exposée au soleil sur le versant méridional de la Serre. Il disposait aussi de prés et de champs dont un "auzerda" au Piala. Il reconnut en plus trois maisons: une au barry d'en Douce, deux à la place. L'une servait de presbytère. |
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Tous ces biens se transmettaient de curé à curé. Pour travailler les terres ils engageaient des « baylets » Parfois ils faisaient suivre leur parenté, frère ou neveux. Pour sa part, l’abbé Castet vivait en famille. Son frère Augustin l’assistait lors des enterrements. |
Mais le
plus souvent les recteurs de Tréziers employaient des « baylets » En
1662 Barthélemy Raulet est le valet de Pierre de Rouanet. |
(1)(2)(3) G258 Insinuations ecclésiastiques Diocèse de
Mirepoix Archives Départementales de l'Ariège (4)(5) (6) G259 Insinuations ecclésiastiques Diocèse de Mirepoix Archives Départementales de l'Ariège (7) G260 Insinuations ecclésiastiques Diocèse de Mirepoix Archives Départementales de l'Ariège |
ISSN : 1626-0139 |
30/08/2021 |
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