cours de couture pour les fillesa treziers

COURS DE COUTURE POUR LES FILLES

 
 

 A la fin du dix-neuvième siècle, l’école, qui à l’origine s’adressait en priorité aux garçons, les futurs chefs de famille, s’ouvrit petit à petit aux jeunes filles. Les lois Falloux (1850), en plus d’affirmer la liberté de l’enseignement, poussent à accueillir des filles à l’école. Elles rendent obligatoires les écoles de filles dans les communes de plus de huit cents habitants. Pour les autres elles préconisent des écoles mixtes. En plus de l’apprentissage des bases de la lecture, de l’écriture, du calcul, elles recommandent des l’initiation à des activités spécifiquement féminines, comme  la couture.

Tréziers disposait d’une école primaire mixte. Le maire voulu recruter une maîtresse de couture. Il chercha parmi ses administrées une femme expérimentée capable de seconder l’instituteur. Ce fut d’abord Mme Deumié qui possédait des talents reconnus de couturière qui assura cette fonction. Elle devra abandonner pour raison de santé.

 Une autre solution, de bon sens, sera proposée le 17 mars 1878: « Le conseil municipal considère que dans une école mixte tenue par un instituteur, une femme doit être chargée de diriger les travaux d’aiguille de filles. Quinze filles fréquentent l’école. Il propose la nomination de Mme Octavie Rivel, femme de l’instituteur, moyennant un traitement de cents francs à prendre sur les fonds de l’état ». Les années suivantes cette mesure sera invariablement reconduite. L’épouse de l’instituteur sera désignée pour tenir le poste de « directrice de couture » : Mme Angèle Belot épouse de Joseph Barthez (1880), Mme Alabanie Vila épouse de Julien Allard (1886), Mme Christine Gayraud épouse de Basile Delpech (1894).

 
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ISSN : 1626-0139

03/08/2009

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