GARAGE DE L'HOUMET

 

 
 

20 septembre 1936

Elie Sérié a été élu maire l'année précédente. Sous son impulsion le conseil municipal se lance dans de grands projets : études pour mise en place d'un réseau d'eau moderne. Amélioration des infrastructures communales.
Tréziers était un village d'agriculteurs. Douze exploitations agricoles produisait l'essentiel de l'activité. Pour travailler la terre les animaux étaient la force vive nécessaire. On décomptait une vingtaine de paires de bœufs, trois chevaux
et quatre vaches. Les bœufs devaient être obligatoirement ferrés. C'était le travail du forgeron du village. Il disposait des outils et structures nécessaires.
Dans ces années d'après guerre ce travail a du mal à être assuré à Tréziers. Le forgeron Justin Arcizet a été blessé au combat puis prisonnier. Les forgerons des alentours Lagarde, Moulin Neuf se déplaceraient mais sans "métier" il leur est difficile de ferrer.
Le conseil municipal décide de construire un local forge avec un métier. L'entreprise de maçonnerie Rech de Caudeval présente un projet à 2650 francs. Compte tenu des maigres finances de la commune il ne sera édifié seulement la partie abri, 1600 francs. Il est composé de piliers ciment armé avec une couverture en bois et tuiles mécanique

Paul Bac charpentier à Moulin Neuf est retenu pour fabriquer et mettre en place le métier à ferrer.

 

 

 

03 mai 1946

Au lendemain de la guerre Jean Fabre est maire de Tréziers
Le conseil municipal  décide de travaux pour faciliter la vie des citoyens
Le problème des abreuvoirs pour le bétail du quartier de l'Houmet et de l'Eglise, qui avait nourri des polémiques sans fin depuis plus d'un demi siècle revient. Maintenant que l'eau courante dessert l'ensemble du village il est exigé la construction d'une "piale" quartier del'Houmet.

M. Rech entrepreneur à Caudeval propose la construction d'un abreuvoir de six mètres de long à l'ouest du métier à ferrer pour la somme de 6000 francs. Il est alimenté par un branchement sur la conduite d'eau qui court tout le long du village.

Il est proposé de déplacer la structure du métier à ferrer dans un local jouxtant l'église. Ainsi on peut utiliser l'arrivée d'eau pour mettre en place un lavoir municipal.
Il est construit un lavoir de quatre métres avec cloison de refendn cout 4500 francs.
 
1950
Au milieu des années 1950 le lavoir est de moins en moins utilisé. Barthemy Malveille, adjoint au maire, est chargé de la surveillance du réseau, du pompage au puits au bord de l'Hers, jusqu'à la distribution. Beaucoup d'eau se perd. Notamment au lavoir les robinets sont souvent mal fermés, ouverts préciseront quelques riverains. Les machines à laver ont fait leur apparition dans le village. La décision est prise de déposer les robinets.
 
22 mars 1987
Joseph Monié est maire.
Les fortes chutes de  neige de l'hiver ont endommagé la toiture de l'ancien lavoir qui est utilisé pour étendre le linge à sécher. Il est un danger pour les personnes qui l'utilisent. Il est décidé de le transformer en garage communal. Le cout est de 37 649 francs.
En avril 1988 le premier locataire est M. Crog pour 1800 francs l'an.
 
Depuis l'origine, les murs surtout celui d'ouest avaient été utilisés pour coller des affiches publicitaires comme celles des cirques.
Le mur coté Est de la nouvelle construction qui fait face au carrefour va être aménagé en recevant des panneaux en bois pour recevoir l'affichage municipal.