L'HORLOGE |
Une horloge activait les cloches pour sonner les heures. On en possède témoignage. En 1760, puis en 1761, dans les comptes de dépenses remis par le bayle de Tréziers Jean Mounier,on relève que le carillonneur reçoit une somme annuelle de quatre livres pour prendre soin de l'horloge. |
Après
la révolution, le 28 octobre 1800, le
Conseil Général de la commune de Tréziers, prévoit
neuf francs pour son entretien. En 1838 il est octroyé six francs à titre de salaire à « celui qui remonte l'horloge » et six francs pour l'entretien. |
Le 12 mai 1844 une
réunion extraordinaire du conseil municipal, auxquels se sont joints les
onze habitants les plus imposés de la commune, est consacrée à l'horloge. Le
maire Hyacinthe Marquié rapporte : « qu'elle ne va pas bien depuis quelques
temps. Les habitants désirent beaucoup qu'elle soit réparée, le plus
promptement possible, afin de faire cesser cette privation qu'ils ont de
savoir l'heure qu'il est lorsqu'il en ont besoin » |
Le 23
juin 1844 nouvelle réunion. L'état du mécanisme est tel qu'il est impossible
de le réparer. Il convient d'acheter une nouvelle horloge. Il faut prévoir
800 francs payables sur quatre ans. |
La même année, peu
après l’horloge, c'est la cloche qui se fêle.
Avec l'argent mis au budget on
doit choisir, soit acheter une
horloge neuve, soit de remplacer la cloche hors d’usage. |
En 1845 la cloche fêlée est refondue. Une deuxième plus petite est ajoutée au clocher. Elles sont baptisées. |
Maintenant le clocher
dispose de deux cloches. Cependant l'horloge est toujours hors service. Le 09 mai 1877 demande de crédit pour réparer l'horloge. M. Raynaud horloger à Chalabre la répare. Le Conseil Municipal du 04 avril 1848 reconnaît lui devoir cent francs représentant le solde de son intervention. |
En 1877 il est prévu 10 Francs au budget pour l'entretien de l'horloge |
UN SIÈCLE PLUS TARD |
Lors d'une intervention de l'entreprise de maçonnerie Laffont sur le toit de l'église, le 11 mai 1999, M. Seytes, expert en campaniles, constate la présence du mécanisme de l'horloge hors service. (Compte rendu au maire du 12 mai 1999) |
10/09/1999 Témoignage Clément Luga, maire. Il se rappelle que lorsqu'il était enfant de chœur (vers 1938) derrière l'autel une porte en bois donnait accès à un escalier branlant. Confirmé par Faure Noel, le grand père de Clément Antoine (1872/1963) lui aurait dit que cet escalier donnait jadis accès à un praticable pour sonner les cloches. Leur ancêtre Bernard Luga était carillonneur du village en 1862 |
Retour |
ISSN : 1626-0139 |
31/10/2021 |