LES REFUGIÉS DE LA GUERRE 14-18
 

 
Déjà lors de la guerre de 14/18 les autorités avaient du faire face à un afflux hors norme de réfugiés qui avaient fuit les zones de combat.

Pour éviter les problèmes d’accueil des population civiles, les autorités civiles et militaires, avaient voulu anticiper en mettant en place des plans d’évacuation. Les Belges et les populations des départements du Nord seraient dirigés sur la Normandie et la Bretagne, les Alsaciens sur le Sud Ouest.
e 10 mai 1940 la Wehrmacht attaque la Belgique et la Hollande. Le 13 mai à Sedan les armées alliées cèdent en un point réputé infranchissable. La violence et la rapidité de l’offensive Allemande bousculent tout ce qui était prévu. En 48 heures, à partir du 12 mai 1940, c’est l'exode massif des populations hollandaises et belges. Les français des départements frontaliers terrifiés se joignent au mouvement. Trains et gares sont rapidement saturés.
Les troupes d'Hitler entrent dans Paris le 14 juin.

 

Par note du 06 février 1940 le Préfet demande de mettre à disposition un terrain pouvant convenir à l'édification de baraquements pour les évacués éventuels de la zone des armées. Suivant le projet de monsieur Cazes ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Il serait mis en disposition jusqu’à expiration d’un délai de un an après la cession des hostilités

Le Conseil met à disposition deux terrains communaux cadastrés 338A et 339A. Edification de bâtiments sera exécutée par Salinas Vincent entrepreneur à Chalabre sous la surveillance de M. Camel ingénieur honoraire.

 
 
Le 04 mars 1940 des habitants s’engagent à mettre leur maison à la disposition des réfugiés : Pastor, Rougé Mathieu,Toustou Marius, Laffont Mathilde, Reinbolt Louise

 

 
Le 10 mars 1940 le Docteur Anduze demande de fixer la date de vaccination des réfugiés.
 
Réparation à la maison des réfugiés par l'entreprise Salinas
 

Le 28 mai 1940 vingt trois fiches individuelle de réfugiés sont transmises Préfet.

Le 03 juillet 1940, reçoivent l'allocation réfugié : 23 belges, 1 français

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15 juillet 1940,  2 réfugiés, Vanachter et Fage, rejoignent leurs femmes réfugiées à Valentine (31)

Lors de l'exode de nombreuses familles se sont séparées. Arrivées dans leur points d'accueil Elles cherchent à se retrouver via des annonces dans la presse.
La Dépêche du Midi y participe. Le 28 aout 1940 elle publie : Louis Martin réfugié à Tréziers (Aude) recherche sa femme et sa fille (K104)

Leumos Frédéric demande l'allocation de réfugié

25/08/1940 demande de l'assistance gratuite : Herman Julie réfugié belge
 

LE RETOUR DES REFUGIES
Des juillet 1940 le gouvernement de Vichy établit un plan de rapatriement des réfugiés.
 
 
 
 

 
En septembre 1940 il ne reste qu’un réfugie belge Toussaint Degotte âgé de 8 ans qui refusé d'être rapatrié. Il travaille sur le site de forage d'Autajou. En 1944 il épouse une jeune fille du village Georgette Roujol

 

09/09/1940 location gratuite du terrain communal situé derrière l'église pour construction du baraquement des réfugiés.
 

 Le Comité de Secours National réactivé en 1939 est mis sous la haute autorité du Maréchal Pétain en octobre 1940. Au niveau de la commune de Tréziers il est représenté par  M. Sérié maire, Monié adjoint, Melle Oustric institutrice, Marty Léon secrétaire. La ventes de photos de Pétain collecte 200F


1941 : aide médicale Herman réfugié belge

25 belges ont séjourné à Tréziers de la fin mai à la fin août