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Déjà lors de la guerre de 14/18 les autorités avaient du faire face à un afflux hors norme de réfugiés qui avaient fuit les zones de combat. |
Pour éviter les problèmes d’accueil des population
civiles, les autorités civiles et militaires, avaient voulu anticiper en
mettant en place des plans d’évacuation. Les Belges et les populations des
départements du Nord seraient dirigés sur la Normandie et la Bretagne, les
Alsaciens sur le Sud Ouest. |
Par note du 06 février 1940 le Préfet demande de mettre à disposition un terrain pouvant convenir à l'édification de baraquements pour les évacués éventuels de la zone des armées. Suivant le projet de monsieur Cazes ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Il serait mis en disposition jusqu’à expiration d’un délai de un an après la cession des hostilités Le Conseil met à disposition deux terrains communaux cadastrés 338A et 339A. Edification de bâtiments sera exécutée par Salinas Vincent entrepreneur à Chalabre sous la surveillance de M. Camel ingénieur honoraire. |
Le 04 mars 1940 des habitants s’engagent à mettre leur maison à la disposition des réfugiés : Pastor, Rougé Mathieu,Toustou Marius, Laffont Mathilde, Reinbolt Louise |
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Le 10 mars 1940 le Docteur Anduze demande de fixer la date de vaccination des réfugiés. |
Réparation à la maison des réfugiés par l'entreprise Salinas |
Le 28 mai 1940 vingt trois fiches individuelle de réfugiés sont transmises Préfet. Le 03 juillet 1940, reçoivent l'allocation réfugié : 23 belges, 1 français |
. 15 juillet 1940, 2 réfugiés, Vanachter et Fage, rejoignent leurs femmes réfugiées à Valentine (31) Lors de l'exode de nombreuses familles
se sont séparées. Arrivées dans leur points d'accueil Elles cherchent à se
retrouver via des annonces dans la presse. Leumos Frédéric demande l'allocation de réfugié 25/08/1940 demande de l'assistance gratuite : Herman Julie
réfugié belge |
LE RETOUR DES REFUGIES |
Des juillet 1940 le gouvernement de Vichy établit un plan de rapatriement des réfugiés. |
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En septembre 1940 il ne reste qu’un réfugie
belge Toussaint Degotte âgé de 8 ans qui refusé d'être rapatrié. Il
travaille sur le site de forage d'Autajou. En 1944 il épouse une jeune fille
du village Georgette Roujol
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09/09/1940 location gratuite du terrain
communal situé derrière l'église pour construction du baraquement des réfugiés.
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Le Comité de Secours National réactivé en 1939 est mis sous la haute autorité du Maréchal Pétain en octobre 1940. Au niveau de la commune de Tréziers il est représenté par M. Sérié maire, Monié adjoint, Melle Oustric institutrice, Marty Léon secrétaire. La ventes de photos de Pétain collecte 200F
25 belges ont séjourné à Tréziers de la fin mai à la fin août |