LES RUES DE TREZIERS |
||
Avant la Révolution, le marquis de
Lévis Mirepoix possédait la plus grande part du territoire de Tréziers. Il concédait en bail emphytéotique (1) des parcelles de toute nature aux habitants de la communauté de Tréziers qui les travaillaient en propre. Assez souvent aussi à des personnes habitant d'autres lieux qui les sous-louaient. Quelques fois, seulement des fractions de chaussée étaient attribuées. En devenant privatifs, ces espaces, touchant les habitations, permettaient d’installer soit une petite cour appelée pati, soit un creux à fumier. |
||
Le seigneur de Lévis était le seul à pouvoir autoriser une construction ou un agrandissement. Il fixait à cette occasion la taxe (censive) qui serait attachée au bien. Le montant était à sa discrétion. La perception était annuelle. Ce droit seigneurial est l’ancêtre de notre taxe foncière sur les propriétés bâties. | ||
Le bayle (ou baile)
choisi et nommé par le marquis était chargé de la surveillance de cette
source de revenus. En 1759, Jean Bonnéry, charpentier de son état, prit l’initiative de construire sans autorisation un escalier de pierre pour accéder plus facilement à sa maison située en contrebas. Il empiétait quelque peu sur la rue. Suite au rapport effectué par le bayle de Tréziers, le marquis le taxa au cens annuel d’un quart de geline. |
||
NOMS DE RUES | LA CHAUSSEE | ÉLARGISSEMENT RUE DU CHÄTEAU |
RIGOLES ET CANIVEAUX
|
SECURITE | LES VOIES PUBLIQUES |
(1) Le bail à emphytéose est un bail concédé à vie entière. Plus tard il fut limité à 99 ans (Code civil Art L 451-1. |