seigneurie du chateau de treziers

LA SEIGNEURIE DE TREZIERS
 

Seigneurs nobles ou roturiers
et propriétaires du château de Tréziers

 
Les armoiries de Tréziers figurent dans l’armorial général de Charles d’Hozier. Elles furent attribuées d’office en 1696. Leur écu est d’argent équipolé à quatre points de gueules. Il s'agit de l'écu de la communauté de Tréziers. Le seigneur avait ses propres armes.
 

 

La mention la plus ancienne de fiefs dans le lieu de Tréziers se trouve dans le projet de partage, en 1301, des biens de Guy de Lévis III, seigneur de Mirepoix, époux d’Isabelle de Marly. Selon la coutume de France ils furent partagés en deux lots. Un premier lot était constitué à partir de la seigneurie de Dun, le second autour de la ville de Mirepoix. L’aîné des Lévis, à qui était réservé le titre et le château de Mirepoix, bénéficiait du privilège de choisir en premier. Le contingent restant était démembré entre les autres héritiers (1)

Le lot de Mirepoix comprenait vingt trois localités tenues en propre. Il rassemblait en plus quelques fiefs détachés qui devaient l’hommage au seigneur de Mirepoix. C’était le cas de la seigneurie de Tréziers.

Dans ce projet il était indiqué que Guillelmus Audivini, les héritiers de Stéphanis de Baiula, les héritiers de Philippe Bridau et Bertrand de Roumengoux, tenaient fiefs à Quié, Cavanac et Tréziers. De ces quatre vassaux de Lévis lequel possédait-il la seigneurie de Tréziers ?
Quié et Cavannac étaient deux localités maintenant disparues au sud-ouest de Roumengoux. En1301 les frères Hugo et Bertrand de Roumengoux tenaient de Thibaud de Lévis, fils de Guy 1er, le fief de Caudeval, le tiers du fief de Roumengoux, ainsi qu’une part sur les fiefs de Cavanac et du Quié (ou Alquier) Ils avaient les droits de justice haute moyenne et basse. Dans leurs hommages l’on ne mentionne pas de fief à Tréziers.

Possibles titulaires de la seigneurie de Tréziers restent donc : Guillelmus Audivini, les héritiers de Stéphanis de Baiula, les héritiers de Philippe Bridau
 

Les Audivini sont une famille de notables. Déjà, en 1207, un Bernard Audivini figurait comme témoin dans la charte des privilèges reconnus par Pierre de Roger Mirepoix. Le 27 juin 1287, Guillaume, Sicard et Pierre Audivini faisaient partie des dix sept négociateurs de la charte de fondation de la bastide de Mirepoix. La citée allait être  reconstruite après sa destruction par la crue catastrophique de l’Hers de 1279. Pierre Audivini qui était alors notaire de la ville et de la terre de Mirepoix, rédigea la charte. En ce début du 14éme siècle Guillaume Audivini était notaire, notarius publicus, à Mirepoix. Nous l’avons remarqué en 1273 comme rédacteur de l’accord passé entre Guy de Lévis et les habitants de Mirepoix. Il mettait met un terme aux troubles qui agitaient la ville depuis quelques années. Il est toujours notaire en 1308.
 

(1) Le Cartulaire de Mirepoix, Félix Pasquier, Privat, 1921

 
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ISSN : 1626-0139