LA SEIGNEURIE DE TREZIERS
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Seigneurs nobles ou
roturiers |
Les armoiries de Tréziers figurent dans l’armorial général de Charles d’Hozier. Elles furent attribuées d’office en 1696. Leur écu est d’argent équipolé à quatre points de gueules. Il s'agit de l'écu de la communauté de Tréziers. Le seigneur avait ses propres armes. |
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La mention la plus ancienne de fiefs dans le lieu de Tréziers se trouve dans le projet de partage, en 1301, des biens de Guy de Lévis III, seigneur de Mirepoix, époux d’Isabelle de Marly. Selon la coutume de France ils furent partagés en deux lots. Un premier lot était constitué à partir de la seigneurie de Dun, le second autour de la ville de Mirepoix. L’aîné des Lévis, à qui était réservé le titre et le château de Mirepoix, bénéficiait du privilège de choisir en premier. Le contingent restant était démembré entre les autres héritiers (1) Le lot de Mirepoix
comprenait vingt trois localités tenues en propre. Il rassemblait en plus
quelques fiefs détachés qui devaient l’hommage au seigneur de Mirepoix.
C’était le cas de la seigneurie de Tréziers. |
Les Audivini sont une famille de notables. Déjà, en 1207, un Bernard Audivini figurait comme témoin dans la charte des privilèges reconnus par Pierre de Roger Mirepoix. Le 27 juin 1287, Guillaume, Sicard et Pierre Audivini faisaient partie des dix sept négociateurs de la charte de fondation de la bastide de Mirepoix. La citée allait être reconstruite après sa destruction par la crue catastrophique de l’Hers de 1279. Pierre Audivini qui était alors notaire de la ville et de la terre de Mirepoix, rédigea la charte. En ce début du 14éme siècle Guillaume Audivini était notaire, notarius publicus, à Mirepoix. Nous l’avons remarqué en 1273 comme rédacteur de l’accord passé entre Guy de Lévis et les habitants de Mirepoix. Il mettait met un terme aux troubles qui agitaient la ville depuis quelques années. Il est toujours notaire en 1308. |
(1) Le Cartulaire de Mirepoix, Félix Pasquier, Privat, 1921 |
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ISSN : 1626-0139 |