Prisonniers de la guerre de 14-18 |
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MARTY Léon |
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Depuis la Loi du 15 juillet 1889, dite loi Freycinet, les ecclésiastiques mobilisés devaient être versés dans des services de santé. Une circulaire des Armées en octobre 1914 avait été source de confusion en permettant de faire tenir par des hommes du service auxiliaire certains emplois du service armé. Le ministre de la guerre, Millerand, saisi par des parlementaires, demanda de revenir à l'application stricte de la loi de 1889. | |
LES SERVICES DE SANTE MILITAIRES EN 1914 | |
Le personnel des ambulances d'infanterie s'établit comme suit : 1 médecin major, 5 médecins aide-majors, 1 pharmacien, 2 officiers d'administration. Infirmiers : 2 sous-officiers, 4 caporaux et 22 soldats. Pour le train des équipages : 1 sous officier, 1 brigadier, 2 ordonnances, 8 conducteurs et 19 chevaux, 6 voitures, 20 brancards. Un corps d'armée dispose, par division entrant dans sa composition de: 4 ambulances, 3 sections d'hospitalisation, 1 groupe divisionnaire de brancardiers.
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L'Ambulance est un dispositif fixe installée assez loin pour être protégée des feux de l'artillerie ennemie. Elle est généralement mise en place dans un village ou un plis de terrain. Dans ce dernier cas elle utilise des tentes de toile, les tentes Tortoise. Elle doit disposer d'eau à proximité et se trouver prés d'une route pour que les voitures, chargées de blessés, puissent y accéder facilement. Les groupes de brancardiers marchent en arrière des
divisions et à une certaine distance des ambulances Ils sont formés de deux
sections. Au point de vue personnel médical il y a dans chaque groupe un
médecin major, quatre médecins auxiliaires, cent trente huit infirmiers dont
six sous officiers et des
ministres des cultes. |
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EXTRAITS DES JOURNAUX DE MARCHE | |
LA 37eme DIVISION | |
Le jour de la mobilisation le dimanche 02 aout 1914 une grande partie de l'Etat Major est à Constantine (Algérie) Un premier détachement avec à sa tète le commandant Baille, chef d'Etat Major, part d'Alger le 07 Aout et arrive à Cette le 09 aout. Le reste du quartier général avec le Général Comby commandant la Division quitte Constantine pour Philippeville. Le croiseur allemand Goeben bombarde la ville faisant 10 tués et 18 blessés. .. | |
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Embarquement à 12h à bord du Medjerda où l'on passe la nuit.
Ce bateau courrier à vapeur de la ligne Oran Port-Vendres appartenait à la
Compagnie de Navigation Mixte. Au matin à 7h il rejoint l'escadre composée de cuirassés, Le Diderot, Le
Danton, Le Jules Michelet, Le Vergnaud, L'Edouard Quinet, L'Ernest Renan, Le
Mirabeau. Dans la nuit du 6 au 7 aout le Lieutenant Blanc, de l'Etat Major de l'Artillerie, pris subitement d'un accès de folie tue deux marins de l'équipage, blesse grièvement l'officier d'administration Garnier, de l'hôpital militaire de Constantine et un homme d'équipage. Le Lieutenant Blanc est abattu. Arrivée à Marseille le 08 aout à 10 h. Embarquement gare de Marseille Arenc pour Arles point de mobilisation |
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En aout 1914 la 37eme Division d'Afrique du général Comby est dans la région de Charleroi avec la Vème Armée elle fait partie du Xème Corps d'Armée. Elle est constituée de deux brigades: la 73eme du General Blanc (2e Zouaves, 2e, 5e et 6e Tirailleurs) et la 74eme Brigade du Colonej Taupin (3e Zouaves, 3e et 7e Tirailleurs) Elle compte 457 officiers, 18947 hommes de troupe, 4484 chevaux et mulets. | |
Du 13 au 15 aout transport par voie ferrée dans la région de Rocroi. La
Division est placée sous les ordres du 1er Corps d'Armée Du 19 au 20 elle est à Mariembourg et se porte dans la région de Philippeville (province de Namur, Belgique). |
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Le 21 aout l'ennemi attaque le 10eme corps sur la Sambre. La Division se porte sur le front Pontaury - St Gérard. Les routes sont encombrées par l'artillerie. | |
Entre le 22 et le 24 aout la 37eme Division est engagée dans la Bataille de Charleroi. Elle combat à Fosse et Mettet. Elle subit des pertes importantes. Le 3eme tirailleur perd 1171 hommes dont 22 officiers dont son chef le Lieutenant Colonel Trouselle. Pour l'ensemble de la division 3048 hommes et 39 officiers sont hors de combat. Le colonel Taupin commandant la 74° Brigade est tué. Dans ces pertes, beaucoup de disparus, 11 officiers, soit peut être le1/4 des pertes. | |
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Du 24 aout au 6 septembre la Division se replie vers le sud, par Baileux, Origny, Lugny, Torcy, Richecourt, Laon, Fismes, Lebreuil, Fontaine sur Montaiguillou. | |
GROUPE DE BRANCARDIERS DE CORPS 7E CORPS D'ARMEE | |
Il est formé le 7 septembre 1914 à Oissery. A sa tête l'aide major
Vauray médecin chef. Il dispose de trois sections dont la 5°. L'effectif est de
soixante-treize hommes avec seize chevaux. Ils sont pourvus de trois grandes voitures pour blessés,
quatre petites, une
brouette porte brancards. |
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L'abbé Leon Marty au dernier rang (4eme )assis à droite probablement Justin Arcizet |
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BATAILLE DE LA MARNE - BATAILLE DES DEUX MORINS | |
Le 7 septembre la 37eme Division passe en première ligne et se porte sur le Grand Morin. Elle reçoit 613 tirailleurs en renfort. | |
10 septembre la Division stationne dans les environs de Paris. | |
BATAILLE DE L'AISNE | |
Le général Joffre, voulant profiter de sa victoire à la Bataille de la Marne, ordonne d'attaquer les armées allemandes qui se replient, lors de ce qu'on appellera la bataille de l'Aisne. | |
15 septembre. La résistance de l'ennemi s'est accentuée devant l'Armée Anglaise, la droite et le centre de la 65eme Armée qui n'a pu dépasser le front : Haut de Vaux, Massenancourt, Ferme Touarut... | |
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La 37e
Division, doit se porter en deux colonnes dans la région de Carlepont-Caisnes
prête à intervenir dans la bataille... A 11 heures l'avant garde de la 74° atteint Tracy le Val. A midi le 2eme zouaves occupent le Mont-Choisy et continue sur La Pommeraye et Cuts. 3h, La Pommeraye est occupée A 14 heures les premiers éléments de la 74°sont à la lisière nord de Caisnes. Ordre à l'artillerie de canonner Lombray pour faciliter le mouvement. L'ennemi offre une forte résistance à Cuts, qui est attaqué par le 2eme Zouaves et le 6eme Tirailleurs |
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. 17 h 40 Cuts est enlevé, et le mouvement en avant est repris, direction Bruyères. La 74eme Brigade est arrêtée par l'ennemi qui tient Lombray. Le 3eme tirailleur attaque par le Sud-Ouest et 3eme Zouave cherche à déborder par le nord en gagnant Gézancourt par le bois de Cuts |
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Le 16 septembre, à 6h30, la 74eme Brigade attaque Lombray. Les bois au
sud de Brétigny paraissent fortement tenus par l'ennemi. La 73eme Brigade
doit tenir le front La Pommeray-Cuts jusqu'à ce que la contre- attaque ennemie soit
enrayée. A partir de 11 heures arrivent à Caisnes des éléments en retraite
du 4eme Corps d'Armée. A 17 heures l'ennemi débouchant du Sud Ouest, (Carlepont et Laigne) réussit à progresser. Un bataillon du 74éme est retiré du Bois de Cuts et envoyé à Caisnes.19h la brigade Marocaine attaque Carlepont. Vers 22h, attaque ennemi sur le bois de Cutz
Le 17 septembre. A
16h l'ennemi parvient à pénétrer dans Cutz et détermine un mouvement de
repli
chez les tirailleurs qui tenaient le village. Les batteries du 3eme groupe se
sacrifient pour essayer d'arrêter la progression. L'ennemi enlève La Pommeraye.
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TEMOIGNAGE DU 2eme REGIMENT DE MARCHE DE ZOUAVES (extraits) | |
Le 15 septembre, le 2eme Zouaves reprenait sa marche en
avant, traversait Carlepont abandonné par l'ennemi et recevait l'ordre
d’attaquer Mont-Choisy et Cuts, Cette tâche ardue fut confiée au 11ème
Bataillon, sous les ordres du Commandant Fabre, Le Bataillon Delalande
recevait l'ordre d'appuyer cette attaque en s'emparant de La Pommeraye.
Malgré une résistance très ferme des Troupes allemandes, le Bataillon Fabre,
grâce à l'entrain de ses hommes, atteignait assez vite Mont-Choisy et
tâchait de déboucher sur Cuts, dont l'ennemi avait organisé la lisière et
qu'il tenait fortement, avec de nombreuses mitrailleuses. Le Bataillon
Delalande, accroché plus durement, n'arrivait à La Pommeraye qu'assez tard
dans, la soirée. Les deux Bataillons aussitôt, combinant leur effort,
s'élancent d'un bond à l'attaque de Cuts, bousculent l'ennemi surpris et
s'emparent presque sans pertes du village. Le lendemain, 17 Septembre, l'Allemand, renforcé encore, reprenait ses assauts et s'emparait de Choisy ; Le Hesdin et La Pommeraye étaient réduits en miettes, et le Bataillon Delalande, menacé d'être cerné, revenait à Caisnes auprès du Colonel. Dans l'après-midi seulement, les fractions qui s'étaient maintenues encore toute la matinée dans Laigle, débordé de toutes parts, rentraient également à Caisnes. La situation était de plus en plus critique. L'Allemand avait pris Choisy, Cuts, et, derrière la 37ème Division, Carlepont venait de tomber à son tour. La route était fermée, et il fallait tenter un effort suprême pour ne pas laisser aux mains de l'ennemi les Drapeaux glorieux de quatre Régiments. La « Brigade Marocaine » se dévoua pour ses camarades d'AFRIQUE et fut sublime. Elle s'élança sur Carlepont ; après plusieurs tentatives
infructueuses et sanglantes, finit par y pénétrer, livra dans la nuit un
horrible combat de rues, permit à la 37ème Division d'échapper à la tenaille
allemande et de se replier sur Tracy le mont et Tracy-le-Val. |
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TEMOIGNAGE ABBE CALLARD CURE DE TRACY LE MONT | |
Le 14, nos troupes poursuivent les allemands en fuite sur Tracy
le Val et Carlepont ; la poursuite se continue jusque la Pommeraye, et Cuts.
Nous sommes heureux, la confiance est entièrement revenue, nous en serons
quittes à peu de frais. Mais, hélas ! dans la nuit du 15 au 16 de nombreux
renforts ennemis traversent l’Oise, au pont de Pontoise, se glissent dans
les bois de Carlepont qui est repris par l’ennemi, notre 37eme division va
être encerclée. C’est alors que la 3eme brigade marocaine cantonnée à
Estrées Saint Denis reçoit l’ordre de reprendre Carlepont. L’après midi du
16, après une marche de près de 40 kilomètres par une chaleur étouffante,
cette brigade arrive. Ces vaillants
soldats qui n’ont pas encore combattu et sont ardents de se jeter dans la
mêlée, chargent les allemands au Mont Pluqet entre Tracy le Val et Carlepont.
De nombreux français tombent, mais les allemands reculent. Le 17, journée sanglante dans Carlepont : combats de rue à rue, de maison à maison, sept charges à la baïonnette. C’est alors que les allemands pour arrêter la ruée des nôtres usent d’un procédé ignoble et barbare ; ils ont ramassé ce qu’ils ont pu de civils dans Carlepont, et surtout des femmes et des enfants et les ont fait placer devant eux, formant ainsi un barrage vivant en avant d’eux. Carlepont est cependant repris et la 37eme division qui se trouve à Cuts, sans munitions, presque encerclée peut se replier par la trouée qui est faite ; une partie de l’artillerie reste entre les mains de l’ennemi. |
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LE RETOUR DES PRISONNIERS |
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La Convention de La Haye du 29 juillet 1899
avait édicté des règles visant à "humaniser" les guerres entre Etats. Par la suite elle avait été complété par plusieurs traités dont La Convention de Genève du 6 juillet 1806 qui prévoyait diverses dispositions concernant les prisonniers de guerre. Article 9 : "Le personnel exclusivement affecté à l'enlèvement, au transport et au traitement des blessés et des malades, ainsi qu'à l'administration des formations et établissements sanitaires, les aumôniers attachés aux armées, seront respectés et protégés en toute circonstance ; s'ils tombent entre les mains de l'ennemi, ils ne seront pas traités comme prisonniers de guerre." Article 12 : Les personnes désignées dans les articles 9, 10 et 11 continueront, après qu'elles seront tombées au pouvoir de l'ennemi, à remplir leurs fonctions sous sa direction. Lorsque leur concours ne sera plus indispensable, elles seront renvoyées à leur armée ou à leurs pays dans les délais et suivant l'itinéraire compatibles avec les nécessités militaires. Article 20 : Le personnel protégé en vertu des articles 9, alinéa 1er, 10 et 11 porte, fixé au bras gauche, un brassard avec croix rouge sur fond blanc, délivré et timbré par l'autorité militaire compétente, accompagné d'un certificat d'identité pour les personnes rattachées au service de santé des armées et qui n'auraient pas d'uniforme militaire. |
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Léon Marty semble avoir rapidement bénéficié de ces dispositions. Il ne resta en captivité qu'une paire de mois. Capturé le 14 septembre 1914, il est libéré le 26 novembre de la même année. Il fait partie d'un convoi de 169 prisonnier réceptionnés par la Croix Rouge Suisse le 21 novembre 1914 | |
Il est affecté à l'Ambulance 1/16 du 15 mai 1915 | |
L'AMBULANCE 1/16 | |
1915 | |
Le 27 mai 1915 l’ambulance 1/16 s’installe à Valmy à la
place d’une ambulance coloniale. Elle assure le tri des malades et blessés
venant directement du front sans passer par les postes de recueil
positionnés sur le front. De plus elle soigne les blessés. Dès le début du
mois de juin les Allemands emploient des gaz asphyxiants. La Direction
Sanitaire du Corps d’Armée reçoit les masques à gaz et lunettes envoyés
par l’arrière. Elle est chargée de les répartir. |
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1916 | |
Le 31 janvier 1916 l’ambulance 1/16 et la SH 1/16 se déploient au château de Bochet près d’ Hartennes-et-Taux dans l’Aisne. A partir du dimanche 6 février elle est spécialement chargée du traitement des contagieux de l'ensemble du Corps d’Armée. Des vaccinations contre la fièvre typhoïde se poursuivent activement. | |
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Le 8 juillet l’ambulance 1/16 est relevée rejoint Passy sur Marne. Le 17 juillet, avec la 2/16, elle quitte son cantonnement et s’embarque par voie ferrée avec le Groupe de Brancardiers de Corps . Débarquement à la gare de Révigny-sur-Ornain (Meuse). Le 20 juillet elle cantonne à environ cinq kilomètres à Villers aux Vents. | |
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Le vendredi 4 aout l’ambulance 1/16 et le SH 1/16 viennent en relève au village de Brizeaux (Meuse) |
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Fonctionnement des évacuations : Des voitures sanitaires sont
détachées en permanence dans des postes d’accueil avancés au plus près des
combats. Elles amènent les malades et blessés aux ambulances de triage de la
Grange aux Bois et de Rarécourt. De là ils sont dirigés sur St-Ménehould .
Les grands blessés ayant besoin d’une intervention chirurgicale sont dirigés
sur Froidos ou Salvange aux Ambulances d’Armée. Les grands malades
intransportables sont également diriges sur Froidos ainsi que les
contagieux. Les blessés et malades évacuables et contagieux abdominaux sont
dirigés sur lHOE de Fleury sur Aire. Les petits malades les affections
externes légères et les suspect très légers sont envoyés au camp du Raton
d’abord à l’ambulance 8/12 puis à l’ambulance 3/16. |
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1917 | |
1er Janvier 1917 Les deux divisions du corps d’armée occupent le secteur Four de Paris en Argonne. Pendant les dix premiers jours de janvier le groupement traite 336 malades et 48 blessés. Les blessés sont des victimes de la guerre de mines, la seule actuellement en vigueur sur le front du groupement. Les malades présentent des affections saisonnières (bronchites, congestions pulmonaires, rhumatisants A retenir quelques cas de grippe, quelques cas de Pieds des Tranchées. Affection causée par le séjour prolongé dans la boue, sans possibilité de se déchausser. Ces derniers cas sont traités dans une ambulance spécialisée. |
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21 janvier l’ambulance 16/1 est au camp du Bois de Lasye. Elle traite les MST simples et les dermatoses. | |
2 aout 1917 Bombardement par obus spéciaux en divers
points des secteurs du 13e CA. 1 mort, 53 hommes et 3 officiers
intoxiqués (sulfure éthyle de chlore) Les couvertures imprégnées par gaz ou
par poudre provenant d’obus éclatés occasionnent des brulures chez les
hommes qui s’en servent ultérieurement. |
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Ambulance de triage aux camps de Clairs Chênes
7/16/11/16 |
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1918 | |
Le 8 mars 1918 l’ambulance 1/16 et la SH 1/16 viennent occuper le Groupement d’Ambulance de Lauw (Alsace, Haut Rhin) Les travaux sont activés sous leur impulsion. Des salles sont aménagées pour 150 blessés ne pouvant être évacués. | |
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1er mai 1918 la direction des services de
santé est à Noordpeene, en Flandres française, au château du Couvent.
L’ambulance 1/16 est mise à disposition du médecin de l’armée(DAN) Elle
s’installe dans l’hôpital anglais 63 sur la route de Cassel, pour y traiter
les moyens et petits blessés. |
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Elle quitte Nancy 04 septembre pour Lezy sur Ourcq. 22 septembre la 1/16 s’installe à Attichy (Fondation Pillet Will) sortie Est d’Attichy avec une ambulance d’armée et une ambulance divisionnaire 16 lits 6 équipes chirurgicales |
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11 octobre les GBG et l’ambulance 1/16 se rendent à
Blaincourt les Fresnes pour amorcer un nouveau groupement de CA Le 12 elle
se porte à La Fresnes pour faire le triage du CA. |
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18 décembre Départ des formations sanitaires de Vervins |
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SOURCES | |
Mémoire des hommes : JMO 26N 330/1 J.M.O. 26N 101/16 J.M.O. 26N 133/1 J.M.O 26N 162/7 Historique du 2ème Régiment de Marche de Zouaves, Paris, Henri Charles Lavauzelle Petit Historique de Tracy le Mont - Abbe Callard Archives Départementales de l'Aude. Dossiers Anciens Combattants. RW2042 (1) Armée et Marine N°32 - C de Lapeyrousse.
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18/006/2011 |